Politique

Olympio : « Le CPDC devrait permettre de garantir des élections libres et transparentes »

Le président de l'UFC, Gilchrist Olympio, vient d'accorder un entretien au magazine « Afrique Asie » dans lequel il précise sa stratégie pour les élections présidentielles de 2010. Il exige une réforme de la constitution et l'élimination des « mesures discriminatoires », notamment concernant l'éligibilité. Olympio fait référence à l'obligation de résidence imposée à tout candidat à la présidentielle.

Le patron de l'UFC réside la plupart du temps hors du Togo (en France et au Ghana) et ne paye pas d'impôts au Togo. « On paie des impôts dans le pays dans lequel on travaille, or je n'ai pas de revenus au Togo. Mon père avait quelques cocotiers mais, en vingt-cinq ans, ils sont tous morts et le reste à été saisi », explique Gilchrist qui estime que « l'exigence du quitus fiscal est une mesure introduite unilatéralement et arbitrairement dans le code électoral ».Pour parvenir à un consensus politique avec le pouvoir, il en appelle au président Blaise Compaoré du Burkina-Faso, Facilitateur du dialogue intertogolais et Président du comité de suivi de l'APG et aux partenaires du Togo. Toutefois, Gilchrist Olympio reconnaît l'utilité du Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC) mis en place par le président Faure Gnassingbé : « Les solutions consensuelles attendues des discussions devraient permettre de garantir des élections libres et transparentes (…) », assure-t-il.

Afrique-Asie (mars 2009)

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