Santé

Pour dire non à l'excision

Sept pays ouest-africains se sont engagés mercredi à Ouagadougou à harmoniser leurs législations pour éradiquer l'excision, pratiquée dans l'ensemble des seize pays d'Afrique de l'Ouest. "L'engagement politique que nous avons pris doit se traduire par des actes concrets qui sont l'harmonisation des lois contre les mutilations génitales féminines", a déclaré la ministre de l'Action sociale du Burkina Faso, Pascaline Tamini, au nom de ses collègues réunis à Ouagadougou lors d'une conférence sur la pratique transfrontalière de l'excision.

Les ministres chargés des questions sociales du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger et du Togo se sont aussi engagés à harmoniser les mécanismes d'application des lois contre ce phénomène qui touche notamment la moitié des femmes au Burkina Faso, 45% en Côte d'Ivoire, 17% au Bénin et 5% au Niger, selon le Fonds des nations unies pour les femmes (UNIFEM).

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