Union Africaine

Une Afrique 'intégrée unie et prospère'

Photo de famille samedi à Addis Abeba

Un sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA) s'est ouvert samedi à Addis Abeba sous le signe d'une difficile réforme institutionnelle poussée par son président en exercice, le président rwandais Paul Kagame.

Le chef de l’Etat togolais est représenté par le Premier ministre, Komi Selom Klassou, et par le chef de la diplomatie, Robert Dussey.

L'UA avait chargé en 2016 le leader rwandais de préparer cette réforme destinée à rendre l'UA plus efficace et moins dépendante de ses sponsors internationaux.

Ce sommet de deux jours, selon les observateurs, est la dernière chance pour M. Kagame de faire adopter des mesures fortes, avant qu'il ne passe le relais au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, moins enclin aux réformes. 

M. Kagame a cherché à tailler dans les dépenses de l'UA, en limitant le nombre de sommets et de commissions, et à réduire sa dépendance à l'égard des donateurs étrangers. Il a aussi suggéré qu'elle circonscrive ses priorités à la sécurité, la politique et l'intégration économique.

Mais plus de deux ans et cinq sommets après, plusieurs Etats clés sont toujours extrêmement réticents et l'espoir de voir un accord global être conclu cette semaine dépend surtout des négociations du sommet d'Addis Abeba.

Samedi, les participants au sommet ont réalisé une première réforme: la mise en place d'un Fonds pour la Paix, qui devrait être doté à terme de 400 millions de dollars (350,2 millions d'euros), destiné à résoudre les crises du continent africain avant qu'elles ne se transforment en conflits de grande envergure.

DOZ

Komi SElom Klassou et Robert Dussey

‘Le Togo adhère au processus de réforme institutionnelle conduite sous le leadership éclairé de Paul Kagame (…) Nous avons l’impérieux devoir  d’œuvrer pour le succès de la mise en œuvre de la vision commune dont nous nous sommes dotée et la concrétisation de la transformation structurelle de l’Union Africaine’, a déclaré le chef du gouvernement togolais.

Il a toutefois émis un certain nombre de recommandations parmi lesquelles une représentation équitable de l’ensemble des pays membres et la question de la reddition des comptes du personnel de l’UA afin de lutter contre l’impunité.

‘Le Togo ne ménagera aucun effort pour la réussite des réformes indispensables  à la concrétisation d’une Afrique intégrée unie et prospère’, a conclu Komi Selom Klassou.

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