L'organe formé par les militaires qui ont renversé en août le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a été officiellement dissous, comme le réclamait la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et le président Faure Gnassingbé.
Le 24 juin dernier, les chefs d'Etat des pays membres de l'organisation ouest-africaine avaient demandé aux autorités de la transition de respecter leur feuille de route et le calendrier électoral.
'Le Comité national pour le Salut du peuple (CNSP) est dissous', indique un décret daté du 18 janvier, signé notamment par le président de transition Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane.