
La promesse d’une réduction de 40 % des tarifs aériens au sein de la Cédéao d’ici janvier 2026 suscite autant d’espoir que de scepticisme.
La promesse d’une réduction de 40 % des tarifs aériens au sein de la Cédéao d’ici janvier 2026 suscite autant d’espoir que de scepticisme.
Réunis à Lomé du 5 au 10 mai, les députés de la commission mixte du Parlement de l’organisation ouest-africaine ont proposé un train de mesures pour baisser les coûts de transport aérien dans la sous-région.
En ligne de mire : la suppression des taxes excessives, l’harmonisation des redevances aéroportuaires et l’alignement sur les normes de l’OACI.
Mais l’objectif paraît ambitieux. En l’état, les taxes et frais représentent parfois jusqu’à 40 % du prix d’un billet, et chaque État applique ses propres barèmes.
Pour que cette réforme devienne réalité, il faudrait une volonté politique forte, une application rigoureuse et des concessions fiscales de la part des gouvernements, qui tirent d’importants revenus de ces redevances.
L'annonce d'une baisse généralisée des prix suscite donc des interrogations. Peut-on réellement harmoniser d’ici quelques mois des politiques fiscales nationales, parfois opaques et jalousement gardées ?
Si l’intention est louable, le calendrier annoncé laisse planer un doute sur sa faisabilité à court terme.
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