Cédéao

'Solutions fortes pour une sortie de crise rapide au Mali’

Sommet par visioconférence

Les 15 présidents de la Cédéao ont tenu lundi un sommet virtuel extraordinaire pour tenter de résoudre la crise socio-politique qui ébranle le Mali depuis juin, alors que l’opposition menace de reprendre début août ses manifestations contre le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Les chefs d’État, parmi lesquels Faure Gnassingbé du Togo, ont écouté le rapport du président en exercice de la l’organisation, le président nigérien Mahamadou Issoufou, sur la mission de médiation qu’il a menée le 23 juillet à Bamako avec ses homologues de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Ghana et du Nigeria.

M. Issoufou, a demandé à ses pairs d'Afrique de l’Ouest d'adopter des ‘solutions fortes pour une sortie de crise rapide au Mali’.

‘Nous devons donc sortir de ce sommet extraordinaire avec des solutions durables et des décisions fortes, à même de garantir la stabilité du Mali et donc de la région’, a déclaré le président du Niger dans son discours d’ouverture.

Les 15 chefs d’État, à l'issue du sommet, ont haussé le ton et prévu un régime de sanctions ‘contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation’, à mettre en œuvre avant vendredi.

La Cédéao a menacé de sanctions les opposants à son plan de sortie de crise qui prévoit le maintien au pouvoir du président Keïta mais prône la constitution rapide d'un gouvernement d'union nationale incluant l'opposition et des élections législatives partielles. 

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