Inventaire avant restitution éventuelle

Le président français Emmanuel Macron a demandé à une équipe de chercheurs de travailler sur les conditions pouvant favoriser la restitution, temporaire ou définitive, du patrimoine africain se trouvant en Europe.

Bénédicte Savoy, professeur à la Technische Universität de Berlin, titulaire de la chaire histoire culturelle des patrimoines artistiques en Europe, fait partie de l’équipe.

De passage mardi à Lomé, elle a animé une conférence sur cette thématique.

Elle a prôné une ‘éthique relationnelle' qui passe par la restitution, peu importe le volume et la qualité des biens culturels.

Mais cette restitution reste un processus complexe. Les Etats demandeurs doivent d’abord réaliser un inventaire - inexistant dans le cas du Togo - puis soumettre leur demande.

Si certains objets de grande valeur se trouvent dans des musées, d’autres appartiennent à des particuliers à travers le monde. Ce qui complexifie les demandes.

'Nous travaillons sur la question de la restitution et c'est assez avancé. Il y a eu des actions qui ont été entreprises dans le sens.’, a expliqué Akodah Ayewouadan, porte- parole du gouvernement .

Tout le monde pense au cas exemplaire du Bénin.

La restitution des biens culturels du Bénin par la France est un processus démarré par la demande officielle effectuée en juillet 2016 par le président béninois Patrice Talon.

Des œuvres d'art pillées au XIXe siècle durant l'époque coloniale.