Le président Faure Gnassingbé du Togo et neuf de ses homologues africains ainsi ont appelé mercredi à Brazzaville dans une déclaration commune à une "cessation des hostilités" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
"(Nous) condamnons la violation de l'accord de Goma du 23 janvier 2008 signé par les parties au conflit et le recours à la force comme moyen de règlement des différends politiques; demandons la cessation des hostilités", selon la déclaration remise à la presse présente au 6e Forum mondial sur le développement durable (FMDD).La déclaration est signée par Omar Bongo Ondimba (Gabon), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Faure Gnassingbé (Togo), Fradique de Menezes (Sao Tomé et Principe), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), François Bozizé (Centrafrique), Thomas Boni Yayi (Bénin), Denis Sassou Nguesso (Congo) et Pierre Nkurunziza (Burundi) ainsi que Mme Maathai et le Premier ministre tchadien Youssouf Saleh Abbas.
Attendu au Forum, le président de la RDC Joseph Kabila n'a pas fait mercredi le déplacement à Brazzaville en raison de la situation dans son pays.
Les dirigeants ont affirmé qu'ils encourageaient "toute initiative de paix visant la résolution pacifique de ce conflit" et "exprimé (leur) disponibilité à contribuer à tout effort visant le retour de la paix, de la sécurité et de la stabilité en RDC".
Mercredi, l'armée congolaise a abandonné Goma, importante ville de l'est de la RDC que fuyaient aussi des habitants devant l'avancée des rebelles de Laurent Nkunda qui ont toutefois proclamé en soirée un "cessez-le-feu unilatéral".