Les pays membres de la Cédéao, dont les dirigeants sont réunis à Dakar vendredi en sommet extraordinaire, ont discuté de la nécessité de mutualiser leurs moyens pour une meilleure sécurité de la région, où les terroristes conservent des capacités de nuisance.
L'accent a été mis par les différents chefs d'Etat, dont le président du Togo, Faure Gnassingbé, sur la nécessité de mutualiser les moyens de renseignement afin de créer les conditions d'une meilleure sécurité des pays de l'Uémoa et, de manière générale, une meilleure sécurité dans la zone sahélo-saharienne.
Cette zone est aujourd'hui menacée par les trafics en tous genres, les trafics de drogue, les trafics d'armes et surtout menacée par le terrorisme, a-t-il souligné.
Tous les présidents ont fait le constat que la sous-région est instable.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), comprend 15 pays.
Photo : Faure Gnassingbé (G) et Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire, vendredi au sommet de Dakar