Comme chaque année, le Département d'Etat à Washington publie son rapport annuel sur les droits de l'homme à travers le monde. Le Togo est étudié à la loupe par les experts.
Respect des droits humains, conditions de détention, procédures judiciaires, liberté de la presse et de l'accès à Internet, … le rapport est organisé en plusieurs chapitres très documentés mais souvent inexacts. A croire que le document a été réalisé par des fonctionnaires n'ayant jamais fait le déplacement au Togo.En effet, le rapport 2006 constate certes que la situation des droits de l'homme s'est améliorée mais que sérieux problèmes demeurent comme l' « impossibilité pour les citoyens de changer leur gouvernement, les violences faites aux détenus, les arrestations arbitraires et la détention dans des lieux tenus secrets, les atteintes à la liberté de la presse, les discriminations contre les femmes et les minorités ethniques ». etc…
Une présentation qui laisse penser que le Togo est l'une des pires dictatures du monde.
La réalité est heureusement différente.
Depuis l'arrivée au pouvoir du président Faure Gnassingbé, de très importants changements sont intervenus dans tous les secteurs évoqués par le rapport du Département d'Etat.
D'ailleurs, si les principaux partenaires étrangers du Togo – y compris l'Union européenne- ont renoué avec le pays après 15 années de boycott, ce n'est pas vraiment par hasard.
Il ne s'agit pas d'affirmer que tout est exceptionnel dans le pays et qu'aucune critique ne saurait être tolérée, mais on aurait aimé des fonctionnaires du Département d'Etat un peu plus d'objectivité dans la réalisation de leur rapport.