Diplomatie

Onu : retour à la stabilité en Afrique de l'Ouest

Les responsables des missions de paix des Nations unies en Afrique de l'Ouest ont constaté ces derniers mois une "tendance à la stabilité" dans la sous-région, à l'issue d'une rencontre semestrielle tenue dimanche à Dakar.

"Nous avons constaté une tendance à la stabilité, avec beaucoup de progrès effectués grâce à des accords ou à des élections", a déclaré à la presse Lamine Cissé, le nouveau représentant du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l'Ouest.M. Cissé a cité le cas de la Guinée, saluant "le retour de la sécurité et les réformes engagées par le Premier ministre Lansana Kouyaté", nommé après une grave crise politico-sociale en janvier-février.

Les chefs des missions de paix ont également souligné le bon déroulement des législatives du 14 octobre au Togo, qualifiant le scrutin de "pas positif dans le processus démocratique", selon un communiqué.

Celui-ci a aussi noté la "maturité politique" affichée par les Sierra-Léonais lors des présidentielles et législatives de septembre.

La Côte d'Ivoire a également été citée parmi les pays en progrès, avec la mise en oeuvre de l'accord de paix de Ouagadougou signé en mars, relevant toutefois que les autorités ivoiriennes doivent relever un "défi majeur" en organisant des "élections inclusives, justes, libres et transparentes".

D'une manière générale, "nous n'avons pas constaté de tentative de déstabilisation dans les pays en situation post-conflit", s'est satisfait M. Cissé.

Les chefs de missions se sont toutefois déclarés "préoccupés par la persistance des menaces à la sécurité des personnes telles que le trafic de drogue, les migrations irrégulières (...) et l'insécurité récurrente dans les régions bordant le Sahel", avec un regain des opérations de groupes rebelles touareg au Mali et au Niger, dans ce communiqué sanctionnant la réunion.

Au sujet du trafic de drogue en Guinée-Bissau, considéré par les chefs de mission comme une "menace pour la stabilité du pays et de la sous-région", le représentant de l'ONU en Guinée-Bissau Shola Omoregie a indiqué que des ressources doivent être mobilisées lors des prochains sommets UE-Afrique et de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) pour assister ce pays lusophone dans la lutte contre ce fléau.

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