Pas d'hégémonie chinoise, selon Xi

Président de la république populaire de Chine depuis 10 ans, Xi Jinping a été réélu pour un troisième mandat le 10 mars dernier. 

Ce vote sans abstention et à l’unanimité lors de la session annuelle du Parlement chinois en dit long sur la suprématie que Xi Jinping s’est attribuée au fil du temps. 

Sa gestion de la Chine s’est jusqu’ici concentrée sur la prospérité, la lutte contre la corruption, le commerce international et bien évidemment la crise du Covid. Ce troisième mandat débute, lui, par les dossiers internationaux brûlants de Taïwan, de la guerre en Ukraine et des tensions avec les États-Unis.

Xi s’est adressé mercredi en visioconférence à un certain nombre de responsables de partis politiques à travers le monde, notamment en Afrique.

Des membres d’UNIR (majorité présidentielle) ont participé aux échanges depuis Lomé.

Qu’a dit le leader chinois ?

'La Chine n’a jamais prôné l'hégémonie. Pour nous, il est question de se développer et d’aider les autres. L'humanité est une communauté de destins où on subit ensemble les conséquences de ceux qui ne jouent pas le jeu’, a-t-il déclaré sans citer les mauvais joueurs.

Un narratif qui semble plaire aux dirigeants d’UNIR.

'Notre monde est à la croisée des chemins avec des transformations profondes. Le développement authentique intégral et durable doit être en harmonie avec les réalités. Pas de modèle unique de développement. Mais il appartient à chaque peuple, sous la vision de ses leaders d'implémenter les directives de cette modernisation', a déclaré Chantal Yawa Tsègan, la présidente de l'Assemblée nationale.