
L’Italie accueille pour la première fois à Rome mercredi la réunion de haut niveau du Processus d’Aqaba, une initiative lancée en 2015 par le roi Abdallah II de Jordanie pour renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
L’Italie accueille pour la première fois à Rome mercredi la réunion de haut niveau du Processus d’Aqaba, une initiative lancée en 2015 par le roi Abdallah II de Jordanie pour renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
Ce forum, qui célèbre cette année son 10e anniversaire, place au cœur de ses discussions l’instabilité croissante et le jihadisme dans la région du Sahel, en lien avec le Plan Mattei pour l’Afrique défendu par le gouvernement italien.
Depuis sa création, le Processus d’Aqaba a tenu 33 rencontres, réunissant chefs d’État, experts en sécurité et responsables gouvernementaux autour de trois piliers clés : prévention de la radicalisation, coordination des efforts antiterroristes, réduction des lacunes opérationnelles sur le terrain
L’édition de Rome, organisée à la Galerie nationale d’art moderne et contemporain, est la plus symbolique à ce jour. Elle intervient alors que l’Afrique de l’Ouest fait face à une explosion de la violence terroriste : plus de la moitié des victimes du terrorisme dans le monde y sont recensées. Le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigeria figurent parmi les dix pays les plus touchés selon le Global Terrorism Index.
En accueillant ce sommet, Rome envoie un signal politique fort : elle ne veut plus être un simple spectateur, mais un acteur clé de la stabilisation du continent africain, en particulier dans la région sahélienne.
Le Plan Mattei, récemment présenté par la Première ministre Giorgia Meloni, vise à établir des partenariats équitables, axés sur la sécurité, le développement durable et la gouvernance.
Meloni a d’ailleurs souligné la convergence stratégique avec la Jordanie, à travers un dialogue renforcé avec le roi Abdallah II sur les dossiers de la sécurité, de la lutte contre la radicalisation, et de la stabilité régionale.
Outre le roi de Jordanie et la cheffe du gouvernement italien, la réunion de ce mercredi rassemble les présidents du Togo, du Tchad, du Nigeria, du Paraguay et de la Sierra Leone, le président du Sénat algérien, Azouz Nasri, des délégations venues de Mauritanie, Côte d’Ivoire, Sénégal, Kazakhstan et Ouzbékistan et des envoyés spéciaux, experts sécuritaires et partenaires internationaux
Des réunions bilatérales sont également prévues en marge du sommet, notamment entre l’Italie et plusieurs dirigeants africains.
Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.
Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.