Le secrétaire général du Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), Solitoki Esso, poursuit sa visite officielle en Chine. Mardi, il s'est entretenu avec Li Yuanchao, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et membre du Secrétariat du Comité central du PCC. M. Esso et sa délégation ont visité les différents sites qui accueilleront les athlètes pendant les jeux olympiques de Beijing en août prochain. Des jeux qui verront la participation du Togo.
Jeudi, les représentants du RPT se rendront sur le Yangtsé où s'achève la construction du plus long barrage hydroélectrique du monde, 2 335 mètres, qui doit devenir le plus important en terme de capacité de production, avec 22 500 mégawatts prévus en 2009, contre 14 000 MW pour le barrage d'Itaipu entre le Brésil et le Paraguay.Le barrage des Trois Gorges à Yichang est situé à la limite de la région montagneuse du Haut Yangzi et de la plaine du Moyen Yangzi, en aval des Trois Gorges et en amont du barrage existant de Ghezouba.
Pour la délégation togolaise, cette visite permettra de voir comment les autorités chinoises gèrent les questions d'environnement.
Après le barrage, Solitoki Esso s'envolera pour Shanghai, plus importante ville chinoise et vitrine de l'économie de ce pays.
Le secrétaire général du RPT fait un premier bilan de son séjour à Beijing.
Comment se sont déroulés vos entretiens avec les officiels du Parti communiste ?
Solitoki Esso :
Le RPT a noué il y a déjà fort longtemps des liens très forts avec le Parti communiste chinois. Nous coopérons très étroitement dans le domaine de la formation des cadres, d'échange de délégations officielles. Mon séjour ici est une bonne occasion de faire le point de cette coopération. Nos relations vont au delà du politique pour s'étendre aussi aux secteurs agricoles ou sociaux.
Les évènements au Tibet mobilisent la communauté internationale qui menace de boycotter les JO de Pékin. Quelle est la position du RPT sur cette question ?
Solitoki Esso :
Le RPT se félicite que l'organisation des jeux olympiques reviennent à la Chine. Des jeux qui, nous en sommes convaincus, se dérouleront dans des conditions exemplaires.
C'est vrai qu'il y a des mouvements ou des associations qui appellent au boycott. Nous pensons que le boycott ne résout pas les problèmes de fond. Il faut éviter la violence et suivre la voie du dialogue et de la discussion.