«Nous sommes à la recherche de partenaires pour le phosphate carbonaté et pour la construction d’une usine de fertilisant. A ce stade, c’est l’étape du processus d’appels d’offres et de consultation. Le 17 janvier dernier, les candidats présélectionnés lors de l’avis à manifestation d’intérêt il y a un an, ont déposé leurs offres. Nous sommes en train de procéder à l’évaluation et le processus suit son cours normal », déclarait le début mars le ministre des Mines et de l’Energie (par intérim), Dammipi Noupokou.
Mardi, la compagnie Balamara Resources (Australie) a fait savoir qu’elle avait été invitée à se rendre au Togo au mois d’avril pour d’ultimes discussions avec les autorités dans le cadre du projet censé accueillir plusieurs partenaires internationaux. C’est du moins ce qu’affirme Mining Weekly.
Après ce rendez-vous, une offre définitive sera présentée au ministère des Mines qui choisira l’heureux élu.
Le processus de sélection a été totalement transparent. 17 offres ont été reçues ; la Commission d’analyse en a retenu 5 pour la suite du processus qui a consisté à écrire le DCE (Document de consultation des entreprises). Au final, 3 candidats ont alors déposé leur dossier.
Le Togo dispose de 2 milliards de tonnes de réserves de phosphates carbonatés. Le projet avoisine les 3 milliards de dollars