
En fin de mission à Lomé, le responsable de la Banque mondiale au Togo, Joseph Baah-Dwomoh, dresse un bilan de la situation économique et financière du pays. Premier constat, les autorités n’ont pas été aidées par un contexte international peu favorable avec les crises alimentaires, énergétiques et financière.
Malgré ce lourd handicap, le gouvernement a fait tout son possible pour améliorer le pouvoir d’achat de la population et pour lui offrir de meilleures conditions de vie, estime-t-il.
Sur un strict point de vue des relations avec la Banque mondiale, le Togo a fait de gros progrès en matière de gouvernance économique et de transparence, note l’expert.
En 2008, la BM a accordé un appui budgétaire de 175 millions de dollars dont 150 ont servi à apurer les arriérés dus. L’aide a été de 20 millions en 2009 et l’institution devrait apporter une aide plus conséquente au cours de l’année 2010. L’objectif, explique Joseph Baah-Dwomoh, est de parvenir à une annulation totale de la dette. Le Togo a déjà atteint le Point d’achèvement des Pays pauvres très endettés (PPTE) ; un processus qui devrait permettre d’entrevoir l’effacement total.
Enfin, pour le représentant de la BM, le secteur privé est l’unique moteur de croissance. Il est donc essentiel de lui offrir un cadre ultra-libéral.
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