
Le Togo renforce ses dispositifs de lutte contre la pêche illicite, un fléau qui menace les ressources halieutiques, l’économie locale et la sécurité alimentaire des communautés côtières.
Le Togo renforce ses dispositifs de lutte contre la pêche illicite, un fléau qui menace les ressources halieutiques, l’économie locale et la sécurité alimentaire des communautés côtières.
En 2025, les autorités ont annoncé un repos biologique strict : du 1er juillet au 31 août pour la pêche industrielle, et du 1er au 31 juillet pour la pêche artisanale, tant en mer que sur le système lagunaire.
L’annonce a été faite lundi à Lomé par le ministre d’État Damehame Yark, en charge des Ressources halieutiques.
Il a exhorté les acteurs du secteur à renforcer les patrouilles conjointes et à faire preuve de solidarité dans la lutte contre les contrevenants :
Les eaux ouest-africaines, parmi les plus poissonneuses du continent, sont fortement convoitées par des navires, parfois en infraction avec les réglementations locales. Cela engendre des pertes économiques majeures, la destruction d’emplois, une insécurité alimentaire croissante, et la détérioration des écosystèmes marins.
Face à ce constat partagé, les six pays membres du Comité des pêches du Centre-Ouest du Golfe de Guinée (CPCO) — Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Liberia et Nigeria — sont réunis à Lomé pour trois jours de concertation. L’objectif est clair : trouver des solutions communes et durables à l’exploitation illégale des ressources marines.
Des experts internationaux et régionaux interviennent pour partager les meilleures pratiques de gestion durable, notamment en matière de suivi des navires et de transparence dans l’octroi des autorisations de pêche.
Vers un registre régional des navires
Un des projets phares discutés est la mise en place d’un registre régional des navires autorisés, accessible en temps réel via le Centre régional de suivi, de contrôle et de surveillance (CRSCS) du CPCO. Ce registre permettrait de centraliser les informations sur tous les navires opérant dans les six États, d’harmoniser les outils de suivi et de mutualiser les moyens de contrôle.
« Il est temps d’élaborer un régime régional de pêche basé sur une feuille de route commune. Grâce à ce système, le CPCO pourra surveiller en temps réel les activités de pêche dans toute la sous-région », a expliqué Kossi Ahoedo, conseiller en pêche du secrétaire général du CPCO.
En instaurant une période de repos biologique et en s’engageant activement dans une coopération régionale renforcée, le Togo entend jouer un rôle moteur dans la préservation durable de ses ressources maritimes, tout en garantissant la survie économique des populations côtières.
Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.
Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.