Eco & Finance

Les compagnies aériennes tentent de sauver l'essentiel

Un avion de Kenya Airways à son arrivée à l'aéroport de Shipol

Les compagnies aériennes africaines et internationales sont au taquet. En raison de la pandémie, le trafic s’est effondré.

Mais certaines ont décidé de réagir renforçant leur activité cargo pour faire face à une demande de plus en plus forte.

En Afrique, Ethiopian Airlines a rapidement compris les profits qu’elle pouvait tirer des vols fret.

Elle assure une bonne partie des livraisons d’équipements médicaux de Chine vers les pays d’Afrique de l’Ouest, via sa base d’Addis Abeba.

Presque quotidiennement, un gros porteur cargo se pose à Lomé.

La compagnie a converti des avions commerciaux inexploités en transport de marchandises.

Asky, cloué au sol à Lomé, opère aussi des rotations fret avec sa flotte de Boeing 737.

De son côté, Kenya Airways est capable de sauver la production de fleurs et de fruits en opérant des vols quotidiens vers Londres et Amsterdam avec ses Dreamliner. Les matières périssables sont en soute et en cabine.

Ces vols rapportent de l’argent, certes, mais ils ne couvriront jamais le manque à gagner causé par l’arrêt du trafic commercial depuis un mois.

Tout le monde attend donc avec impatience la réouverture du trafic aérien.

Mais personne ne sait quand.

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