
Le gouvernement togolais et la Banque africaine de développement (BAD) ont achevé vendredi la revue annuelle du portefeuille des projets publics actifs, évalué cette année à 353 milliards de Fcfa.
Le gouvernement togolais et la Banque africaine de développement (BAD) ont achevé vendredi la revue annuelle du portefeuille des projets publics actifs, évalué cette année à 353 milliards de Fcfa.
Au total, 25 projets sont en cours d’exécution, couvrant des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, les transports, l’énergie, la gouvernance, la finance et le social.
Selon les données présentées, le taux de décaissement moyen atteint 32,25 %, avec de bonnes performances dans la finance (100 %), le transport (63 %) et l’agriculture (43 %). Cependant, l’âge moyen des projets est de 4,5 ans, un signe de lenteur lié notamment aux projets anciens dans les secteurs du transport, du social et de l’agriculture.
En quatre ans, le portefeuille a doublé, avec des financements innovants comme la Garantie partielle de crédit de 131,2 milliards de Fcfa (200 millions d’euros), visant à renforcer les partenariats avec les banques commerciales.
Parmi les projets phares figure également la route transversale CU18 reliant la frontière du Bénin à celle du Ghana, via Kara, pour le même montant estimatif.
Des réalisations significatives
Dans le cadre du Document de Stratégie Pays (DSP) 2021-2026, la Banque a financé 14 nouveaux projets pour un montant total de 245,17 milliards de Fcfa. Ces financements ont permis de soutenir le développement des agropoles, la transformation agroalimentaire, la réhabilitation des routes transnationales ainsi que des réformes institutionnelles et structurelles.
Malgré ces avancées, des défis persistent : retards dans le démarrage des projets, lourdeurs dans la passation des marchés et insuffisances dans le suivi de l’exécution., a souligné Wilfrid Abiola, le représentant de la BAD pour le Togo.
La Banque et le gouvernement ont réaffirmé leur volonté de renforcer les capacités nationales, de mobiliser davantage de ressources et de réduire les délais de décaissement.
Les deux parties espèrent que cette revue débouchera sur des recommandations opérationnelles et un plan d’action précis afin d’améliorer la qualité du portefeuille et d’assurer une exécution plus rapide.
L’objectif est de mieux préparer la mise en œuvre du FAD-17, qui débutera en 2026, et de s’adapter à un monde économique en constante mutation.
La rencontre a aussi été l’occasion de saluer la collaboration étroite entre les équipes gouvernementales et celles de la Banque, signe d’une volonté partagée d’obtenir des résultats transformateurs pour les populations togolaises.
La séance a été présidée par Stéphane Tchasso Kpowbie Akaya, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, qui représentait le ministre.
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