
Une réunion consacrée à la diffusion des résultats de l’évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme liés aux actifs virtuels et à leurs prestataires de services s’est déroulée récemment à Lomé.
Une réunion consacrée à la diffusion des résultats de l’évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme liés aux actifs virtuels et à leurs prestataires de services s’est déroulée récemment à Lomé.
Les innovations technologiques, notamment l’essor des cryptoactifs, offrent des perspectives importantes en matière d’inclusion financière, de paiements rapides et de développement de nouveaux services numériques. Mais elles comportent aussi des risques significatifs : anonymat relatif des transactions, portée transfrontalière, exploitation à des fins de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.
Le gouvernement rappelle que de nombreux Togolais ont déjà été victimes de systèmes frauduleux, tels que les schéma de Ponzi adossés à des cryptoactifs, entraînant des pertes importantes;
Une situation qui nécessite une régulation stricte et une vigilance accrue.
Conformément aux engagements régionaux et internationaux du Togo, cette évaluation vise à :
L’exercice s’inscrit dans la mise en œuvre des standards du Groupe d’action financière (GAFI) et répond aux exigences de prévention des risques émergents.
Tchaa Bignonsi Aquiteme, le président du CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières) a réaffirmé sa volonté de doter le Togo d’un système financier robuste, transparent et résilient.
Les efforts doivent porter sur le renforcement du cadre légal et réglementaire, la consolidation des capacités de surveillance des autorités compétentes, la coopération régionale et internationale et la sensibilisation et l’accompagnement du secteur privé.
Les autorités appellent à une mobilisation collective des acteurs publics et privés, régulateurs, forces de sécurité, société civile et partenaires techniques et financiers, afin de protéger l’économie nationale et préserver la crédibilité du Togo sur la scène internationale.
La réunion, dirigée par Akou mawusse Adetou Afidenyigba, la directrice de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, s’est déroulée avec le soutien du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et de la Banque mondiale.
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