
Les autorités togolaises ont élaboré une stratégie nationale pour mettre en oeuvre l'accord portant sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Les autorités togolaises ont élaboré une stratégie nationale pour mettre en oeuvre l'accord portant sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Le pays devra se pencher sur des priorités, telles que les offres tarifaires, l'amélioration de l'environnement juridique et institutionnel, le soutien des opérateurs nationaux et étrangers, la mise en œuvre d'un système de suivi et d'évaluation et le renforcement de la diplomatie.
‘Une fois les aspects institutionnels parachevés, le Togo devra focaliser sur le développement de l'infrastructure logistique via la simplification et la digitalisation des procédures à l'export et à l'import en plus de l'amélioration de l'état des routes terrestres et des connexions maritimes et aériennes et de l'efficacité des différentes chaînes logistiques’, indique un expert.
Cette stratégie nationale a été réalisée après des concertations élargies avec des organismes internationaux et le secteur privé.
La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA, ZLEC ou Zlecaf) est effective depuis 2021.
Ce projet vise à intégrer à terme l’ensemble des 55 Etats membres de l’Union africaine.
L’UA estime que la Zlec permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le commerce intra-africain et de donner un coup de fouet à l’ensemble de ses économies. Ses détracteurs évoquent le manque de complémentarité des économies et craignent que des importations bon marché ne portent préjudice aux petits producteurs agricoles et industriels.
La Zlec doit favoriser le commerce au sein du continent, attirer des investisseurs et permettre aux pays africains de s’émanciper de l’exploitation des matières premières.
Actuellement, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent, et ce principalement au sein des groupes économiques régionaux tels que la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe), la Cédéao (Communauté économique d’Afrique de l’Ouest) ou l’EAC (Communauté d’Afrique de l’Est).
Le commerce intra-européen s’élève à quelque 65%.
La réussite de cette zone de libre-échange dépend beaucoup de l’élimination d’obstacles dits non tarifaires, auxquels la Zlec entend s’atteler, tels la corruption, la piètre qualité des infrastructures ou le temps d’attente aux frontières.
Le but de la Zlec est dans un premier temps de supprimer les droits de douane pour 90% des marchandises.
Laissés à la discrétion de chaque pays, 7% seront libéralisés sur une période plus longue, tandis que les trois restants ne le seront pas.
Ce gigantesque marché unique est une chance pour l’économie togolaise.
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