Changer les règles

Dans l’exploitation minière de l’or, on utilise du mercure pour extraire l’or du minerai par la formation d’un « amalgame » – un mélange en parties approximativement égales d’or et de mercure. 

On chauffe ensuite cet amalgame, ce qui en chasse le mercure par évaporation et permet de recueillir l’or. 

Cette méthode d’extraction est utilisée par la communauté minière pratiquant l’extraction artisanale ou à petite échelle de l’or, car elle est moins coûteuse que la plupart des autres méthodes, qu’elle est à la portée d’une personne seule travaillant en exploitant indépendant et qu’elle est à la fois rapide et facile. 

Mais elle est dangereuse pour l’homme et pour l’environnement.

L’exposition au mercure des membres des communautés minières et des personnes qui vivent à proximité est le plus souvent imputable à la consommation de poisson contaminé par du méthylmercure ou aux vapeurs de mercure produites par le chauffage de l’amalgame.

Quelque 15 millions de personnes, dont environ trois millions de femmes et d’enfants, participent à ce genre d’industrie dans 70 pays.

Ils sont principalement situés en Asie de l’Est et du Sud Est, en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud.

Cette situation a amené le Togo a revoir son plan d'action national de l'extraction minière artisanale à petite échelle pour qu'il prenne en compte la réduction du risque d'impact de l'utilisation du mercure.

Dans l'optique de trouver des solutions efficaces pour freiner cette utilisation, le gouvernement, l'ONU environnement et les acteurs locaux impliqués dans l'extraction minière artisanale à petite échelle de l'or se sont retrouvés jeudi à Kpalimé.

Les échanges ont permis de réfléchir aux procédures d'élaboration du plan d'action national afin de réduire l'utilisation du mercure dans l'extraction minière.