Environnement

Le bassin du Mono au cœur d’un plan stratégique entre le Togo et le Bénin

Le Togo et le Bénin ont réaffirmé leur engagement commun en faveur d'une gestion durable et concertée des ressources en eau du bassin du Mono, à travers le lancement mardi à Lomé du processus d’Analyse Diagnostique Transfrontalière (ADT) par l’Autorité du Bassin du Mono (ABM).

Yawo Ewoenam Zegue © republicoftogo.com

Le Togo et le Bénin ont réaffirmé leur engagement commun en faveur d'une gestion durable et concertée des ressources en eau du bassin du Mono, à travers le lancement mardi à Lomé du processus d’Analyse Diagnostique Transfrontalière (ADT) par l’Autorité du Bassin du Mono (ABM).

Cette initiative vise à identifier scientifiquement les menaces environnementales et socio-économiques qui pèsent sur le bassin, à en analyser les causes profondes, et à proposer des mesures communes pour une exploitation équitable et durable des ressources hydriques partagées.

Le bassin du fleuve Mono, qui s’étend sur 24 300 km² – dont 88 % en territoire togolais – abrite environ 3,5 millions d’habitants. Il joue un rôle crucial dans de nombreux secteurs : agriculture, pêche, élevage, production hydroélectrique, tourisme, mais aussi pour l’approvisionnement en eau potable.

Cependant, cette zone est soumise à une pression croissante : changement climatique, inondations, sécheresses, dégradation des écosystèmes, croissance démographique, et mauvaise gestion des ressources.

Un outil de planification pour une gouvernance partagée

L’ADT, selon les autorités togolaises, se veut un cadre stratégique de planification entre Lomé et Cotonou. Il permettra d’assurer une gestion équitable et cohérente du bassin, et de garantir un accès équitable à l’eau potable et à l’assainissement pour les générations présentes et futures.

« Les défis demeurent nombreux, mais ils représentent autant d’opportunités d’action collective et concertée pour bâtir une gouvernance durable des ressources en eau partagées », a déclaré Yawo Ewoenam Zegue, secrétaire général par intérim du ministère délégué chargé de l’Eau et de l’Assainissement.

Au-delà de son importance économique, le Mono joue également un rôle majeur dans la régulation du microclimat régional. Les autorités insistent sur la nécessité d’un suivi coordonné des eaux de surface et des nappes souterraines pour préserver cet équilibre écologique fragile.

Le processus lancé à Lomé s’inscrit dans une dynamique régionale où la coopération transfrontalière devient un impératif face aux défis climatiques et environnementaux. Il s’agit aussi de construire une paix durable, fondée sur la gestion solidaire d’une ressource vitale.

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