Environnement

Lomé à l’agenda climatique mondial : ce que le Togo attend de la COP31

L’Australie, pays hôte de la 31e Conférence des parties (COP31) en 2026, entend marquer une rupture avec les précédentes éditions en organisant une rencontre tournée vers des décisions concrètes plutôt que de simples annonces.

Katari Foli-Bazi et Daniel Featherston © republicoftogo.com

L’Australie, pays hôte de la 31e Conférence des parties (COP31) en 2026, entend marquer une rupture avec les précédentes éditions en organisant une rencontre tournée vers des décisions concrètes plutôt que de simples annonces.

Dans cette optique, elle compte sur le Togo et plus largement sur l’Afrique pour poser les bases d’une conférence au format inédit.

Contrairement aux COP précédentes, l’édition de 2026 se déroulera sous un format réduit, réunissant essentiellement les gouvernements et quelques partenaires stratégiques. L’objectif : faciliter les discussions et aboutir à des solutions concertées et applicables.

Cette démarche a été partagée lors d’une rencontre entre le ministre togolais de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, et Daniel Featherston, conseiller régional pour le Changement climatique au Haut-commissariat d’Australie au Kenya.

Pour M. Foli-Bazi, cette rencontre a été l’occasion de présenter les besoins spécifiques du Togo en matière de lutte contre le changement climatique :

  • Reboisement, avec l’ambition de planter un milliard d’arbres d’ici 2030,
  • Mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national (CDN),
  • Lutte contre l’érosion côtière, un problème majeur pour le pays,
  • Accès facilité aux financements internationaux pour la transition écologique.

« Il y en a qui prennent des engagements mais qu’ils ne respectent pas. L’Australie, en tant que pays hôte, disposera des outils nécessaires pour faire avancer les choses », a-t-il déclaré.

Membre du Fonds vert pour le climat, l’Australie a assuré de sa volonté d’appuyer les pays africains, notamment en travaillant à des réformes pour simplifier l’accès aux financements climatiques.

D’autres sujets, tels que le marché du carbone et l’implication de la société civile dans la lutte contre les changements climatiques, ont également été discutés.

Cette collaboration préliminaire entre l’Australie et le Togo ouvre la voie à une COP 2026 ambitieuse, où l’Afrique espère voir ses priorités pleinement prises en compte.

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