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Faure Gnassingbé, dernier pont entre la Cédéao et l’AES

Lors de la dernière conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenue samedi à Abuja, le président togolais Faure Gnassingbé a reçu les hommages appuyés de ses pairs pour son engagement diplomatique dans la gestion de la crise opposant l’organisation sous-régionale aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Faure Gnassingbé © republicoftogo.com

Lors de la dernière conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenue samedi à Abuja, le président togolais Faure Gnassingbé a reçu les hommages appuyés de ses pairs pour son engagement diplomatique dans la gestion de la crise opposant l’organisation sous-régionale aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

C’est ce que rapporte Le Médium dans son édition parue mardi, soulignant que la médiation discrète mais continue du dirigeant togolais a été jugée « exemplaire » par les dirigeants ouest-africains réunis dans la capitale nigériane.

Le sommet d’Abuja a également été l’occasion d’acter un tournant majeur : le départ effectif du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Cédéao. Les trois pays, réunis au sein de l’AES depuis 2023, avaient déjà annoncé leur intention de quitter l’organisation en janvier 2024. Cette fois, les choses sont claires : la séparation est consommée.

Malgré les tentatives de rapprochement engagées notamment par le Togo, la ligne dure adoptée par les juntes militaires au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey semble avoir définitivement rompu le dialogue institutionnel avec la Cédéao.

Dans ce climat tendu, Faure Gnassingbé reste l’un des rares chefs d’État à garder un canal ouvert avec les trois régimes militaires. Sa position équilibrée et ses prises de parole mesurées lui ont permis de jouer un rôle de facilitateur crédible, évitant jusqu’ici un isolement total de l’AES sur la scène régionale.

L'éclatement du bloc ouest-africain reste une source d’inquiétude majeure, tant sur le plan sécuritaire qu’économique.

La Cédéao a réitéré sa volonté de poursuivre les efforts diplomatiques, mais reconnaît la complexité de la situation actuelle, entre divergences politiques profondes et intérêts géostratégiques concurrents.

Information additionnelle

Le Médium N°658.pdf

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