Les revendications salariales des personnels hospitaliers du Togo devraient connaître un dénouement lundi prochain, écrit vendredi l'hebdomadaire L'Union se référant à une « source officielle ». Concernant la hausse des prix des denrées de base, le journal interroge cette semaine Aladjou Agouta, le porte-parole de l'Association togolaise des consommateurs (ATC). Cette dernière, jadis critique à l'égard du gouvernement, travaille désormais en étroite collaboration avec les autorités pour veiller à limiter les hausses souvent non justifiées.
##S_B##Voici une sélection d'articles publiés cette semaine par L'Union
Affaire des primes du personnel hospitalier : Le dernier round lundi prochain
Les revendications pour de meilleures primes par les médecins et praticiens des hôpitaux devront connaître leur dénouement en début de la semaine prochaine. Ce qu'a affirmé une source officielle contactée par L'Union.
Après trois semaines de discussions et d'échanges de propositions autour des primes réclamées par les personnels des hôpitaux publics, une décision définitive devra être arrêtée, probablement lundi, et communiquée au gouvernement. La fumée blanche est attendue après une ultime réunion entre les ministères concernés (Travail et sécurité sociale, Finances et économie), les directeurs des hôpitaux et les syndicats des personnels de la santé. Avant le dernier round, le gouvernement s'est arrangé pour inscrire les primes de risques au budget général 2008, d'après le conseil des ministres mercredi. «Pour les primes de risques, des mesures ont été prises dans le cadre du budget général 2008», indiquait le communiqué officiel. .Bien que cela ne soit prévu au départ, et que le budget soit déjà en cours d'exécution.
Pour la sérénité et l'efficacité des débats, les deux parties se sont pour l'instant interdit de communiquer, ou d'«enflammer la situation», d'après certaines positions, en communiquant avec la presse. Mais il est dit que les discussions ont suffisamment évolué. Dans le portefeuille de revendications des grévistes du 28 janvier dernier, les personnels hospitaliers réclamaient entre 2.500 et 40.000 francs Cfa de primes de garde. Contre 1.000 francs round, toutes catégories confondues, fixés par un arrêté vieux de 17 ans. Propositions leur ont été faites qui tiennent dans la fourchette indiquée. Mais pas véritablement à la satisfaction des syndicats. Ils sont alors revenus après les avoir revues à la hausse.
En rappel, les primes de contagion étaient fixées à 3.000 francs, et celles d'astreinte – appliquées aux médecins affectés à l'intérieur du pays – à 5.000 francs
Tout porte à croire que les 40.000 francs réclamés ne pourraient être appliqués, malgré l'effort que le gouvernement de Faure Gnassingbé s'impose pour créer ce nouveau chapitre dans l'exécution du budget général déjà adopté. Déjà, pour ce qui est des 1.000 francs de primes de garde, les calculs officiels évoquent la barre du milliard de francs, assez difficile à atteindre par les hôpitaux qui roulent à perte.
Le Conseil national du dialogue social –qui a tenu une séance lundi– est alors sollicité pour prendre le relais des discussions pour ce qui est de la suite des revendications. Les médecins ont également porté la barre de leurs salaires à près de 700.000 francs mensuels minimum, d'après nos informations. Une volet qui fera sans doute beaucoup chamailler les membres du Conseil national du dialogue vu que la grille des salaires est encore statique, de même que la valeur indiciaire fixée à 1.450 pour les débutants en A1.
Exercices militaires « Zio 2008 » : Des militaires togolais parés pour le Darfour
200.000 morts, 2,2 millions de personnes déplacées, 20.000 soldats et 6.000 policiers à déployer au Darfour soudanais, c'est ce qui explique les exercices miliaires multinationaux « Zio 2008 » cette semaine au Togo.
Démarrés lundi à Lomé, les exercices militaires multinationaux « Zio 2008 » ont connu leur apothéose, hier à Tsévié (35 km de Lomé), chef-lieu de la préfecture de Zio, par l'assaut final et un défilé militaire en présence du chef de l'Etat Faure Gnassingbé.
L'assaut final a été marqué par l'intervention d'un « bataillon ouest » qui a réussi à désarmer des milices rebelles qui ont pris en otage des populations civiles. Celles-ci ont été par la suite confiées aux organisations humanitaires, avant d'être convoyées vers le centre d'accueil des déplacés pour être remises à diverses unités des Forces armées togolaises (FAT) spécialisées en accueil, assistance et soins médicaux. Les FAT étaient appuyées par des organisations de droits de l'homme telles que la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) et le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. Les populations ont enfin bénéficié de vivres largués par un Traansal de l'armée française.
Embarqués mardi à bord du Tonnerre, un bâtiment de la marine française, avec armes et paquetages, 150 soldats du Togo, de France et du Bénin ont débarqué le lendemain sur une plage du Togo avec pour objectif de récupérer des ressortissants étrangers et des réfugiés menacés au Monoland, un territoire fictif où se déroulent les combats entre rebelles et armée loyaliste.
Au cours de leur séjour en mer, les soldats avaient pour première mission d'empêcher que d'éventuels navires puissent ravitailler les rebelles. Une fois débarqués, ils ont lancé l'assaut final hier sur le Monoland, sortie nord de Tsévié, afin de sécuriser les lieux et d'évacuer les otages et les populations déplacées.
Ce n'est là que la description –quoique parfaite– d'une situation tout à fait imaginaire, mais typique des scènes désolantes dans lesquelles se sont spécialisées des régions du continent telles l'ouest de la République démocratique du Congo et…la province soudanaise du Darfour.
Le drame du Darfour
Du Darfour, il en était principalement question au cours de ces exercices de simulation de maintien de la paix qui a réuni les armées du Togo, du Bénin et de France. Ces trois pays, entre autres, se préparent à déployer prochainement des contingents dans le cadre de la force hybride de maintien de la paix ONU-Union africaine « Minuad » pour sécuriser les populations civiles de la province soudanaise.
Et « Zio 2008 » a permis de roder les troupes.
Le Togo, par la voie de Faure Gnassingbé, avait annoncé, début janvier, sa participation à la Minuad à hauteur de 800 hommes. Cette mission de maintien de paix viendra s'ajouter à d'autres déjà effectuées par l'armée togolaise, notamment en Guinée-Bissau, au Rwanda, en Sierra Leone, en Haïti…et actuellement en Côte d'Ivoire. Les manŒuvres « Zio 2008 » ont coûté près de 30 millions de francs Cfa. Des frais qui ont servi entre autres à la construction des salles de classe, à des opérations chirurgicales dans 12 villages, à la réhabilitation de ponts et à la délivrance de près de 6.0000 actes de naissance à des enfants démunis du cours primaire dans 05 préfectures de la région maritime.
Le Darfour est en proie depuis 2003 à un conflit qui a fait quelques 200.000 morts, selon des organisations internationales, et entraîné le déplacement de 2,2 millions de personnes. La Minuad, la force hybride ONU-UA, doit remplacer à terme la force africaine de 7.000 éléments actuellement déployée au Darfour, et devenir la plus importante force de maintien de la paix dans le monde (20.000 soldats et 6.000 policiers).
Mais à ce jour, seulement 9.000 hommes ont été déployés. Les Etats-Unis devaient annoncer une contribution de 100 millions de dollars destinée à aider à la formation des troupes devant servir sur le terrain.
Droits de l'Enfant : Des cas avérés d'adoption abrégée
Par communiqué conjoint des ministres de la Justice et de la Protection de l'Enfant, toutes les procédures d'adoption des enfants sont suspendues jusqu'à nouvel ordre à compter du 1er février 2008 sur toute l'étendue du territoire togolais. Une mesure renforcée par le constat alarmiste du conseil des ministres du 7 février : «Il est révélé, en dépit des dispositions pertinentes de la loi du 06 juillet 2007 portant Code de l'enfant, que la procédure instituée en matière d'adoption d'enfant est contournée, que des adoptions sont prononcées par des tribunaux sur la base de jugement d'abandon sans aucune enquête sociale, que notre pays est présenté actuellement comme un pays où les adoptions peuvent se faire par des raccourcis procéduraux … ». Le but est de contrer les graves dysfonctionnements relevés, mettant en péril la sécurité, la vie et l'intérêt supérieur de l'enfant togolais.
En clair, on peut reconnaître ici le mauvais rôle joué par la justice togolaise et ses hommes. De sources proches du gouvernement, plusieurs cas sous-tendent la nouvelle guerre que veut mener les ministères impliqués. Dans les faits, des enfants togolais sont embarqués en Europe ou dans les «pays juteux» de l'Afrique. Avec la promesse qu'ils y gagneront de quoi nourrir la famille laissée au pays. Après quelques mois, il arrive aisément que le tuteur décide d'envoyer l'enfant à une connaissance en Occident pour plus de gain. Fortement secoué sur place par les services des contrôles sociaux, le nouveau tuteur s'acharne sur le gouvernement togolais afin d'obtenir au pied levé un certificat d'abandon pour l'effectivité d'une adoption. «Et lorsque nous sommes exigeants sur les modalités de départ de l'enfant concerné, ils disparaissent brusquement», nous a confié au téléphone la ministre Ibrahima Mémounatou. Mais, on constatera simplement que l'enfant a été reconnu abandonné par la justice togolaise.
Alors même que les parents d'origine ne reconnaissent aucune plénitude des conditions de l'adoption en vigueur au Togo. Le verrou de l'exécutif est ainsi vite sauté...au son des espèces sonnantes.
Des fois, tout est juridiquement conclu au tribunal de Lomé avant le départ de l'enfant à adopter. Au mépris du Code de l'enfant togolais. L'autre forme de raccourci est le changement d'état civil au prétexte que l'enfant n'a jamais eu d'acte de naissance retraçant la filiation de celui-ci. Au finish, les parents d'origine ou les tuteurs sont hors circuit ou moins informés de la réalité. Si ce n'est pas qu'ils sont impliqués dans le processus sans toujours maîtriser le langage parlé. Un véritable système de raccourcis procéduraux.
Pour l'heure, les ministres de la Protection de l'Enfant et de la Justice ont reçu pour instructions de préciser les dispositions procédurales du Code de l'Enfant, de faire la distinction entre les adoptions nationales et les adoptions internationales, et de mettre en place un meilleur mécanisme de contrôle de l'adoption au Togo.
Interview
Selon M. Aladjou Agouta, porte-parole de l'ATC, le Gouvernement a fait bloquer la hausse de certains prix
La récente mesure conjointe d'opérer prochainement des descentes de contrôle des prix sur les marchés togolais, décidée par le Gouvernement et l'Association togolaise des consommateurs (ATC), semble surprendre quand on revisite le bras de fer qui opposait les deux institutions sur la vie chère.
Comment en est-on arrivé là ? Qu'est-ce qui a pu avorter la marche du 9 février 2008 –qui n'est plus à l'ordre du jour– alors même que les syndicats des travailleurs veulent coûte que coûte aller dans la rue ? Le journal L'UNION s'est approché du porte-parole de l'ATC pour dévoiler ce qui s'était dit en aparté.
L'Union : Comment peut-on comprendre que l'ATC s'impose comme principal interlocuteur du gouvernement contre la vie chère alors qu'il y a plusieurs associations de défense des droits de l'homme ?
Aladjou Agouta :
Depuis sa création, il y a une dizaine d'années, l'ATC a toujours bataillé. Elle a fait du problème de la consommation l'une des priorités au Togo. Elle éduque, forme et porte la sensibilisation sur les droits et devoirs des consommateurs. Dans le même temps, elle s'est imposée par le sérieux de son travail : les conférences de presse, les tables rondes, les séminaires de formation. Le domaine de la consommation fait partie des droits de l'homme, des droits socioéconomiques de l'individu. Quelque part, les associations qui militent dans cette optique n'ont pas tellement vu ce côté qui rentre dans la qualité de la vie des Togolais.
Avez-vous réellement fait une analyse autour de la flambée des prix ?
Quand le phénomène s'est posé, nous avons pris un peu de recul pour confier une enquête à des économistes de l'Université de Lomé et des chercheurs. Parce qu'il ne suffit pas en tant qu'association de sortir et crier que la vie est chère. Il faut avoir des repères et des indices pour interpeller les pouvoirs publics. Cette recherche a fait l'objet d'une restitution sous forme d'une journée de réflexion le 1er février 2008.
Avec les représentants du ministère du Commerce, du secteur public et privé et des ONG, des recommandations ont été faites parce que la cherté de la vie a aussi un lien avec la pauvreté. Dans un pays où il y a la précarité de la vie, certains citoyens n'ont même pas accès aux besoins essentiels que sont l'eau, la nourriture, l'éducation, la santé. Devant la pertinence des recommandations, d'aucuns avaient dit que souvent l'Etat ne prend pas au sérieux ce que nous faisons ; il faut aller plus loin et mobiliser les gens contre la cherté de la vie. C'est ce qui a amené à la marche –finalement avortée– du samedi 9 février dernier.
Après la Primature, vous avez tenu une réunion avec le ministère du Commerce. Que vous a dit le gouvernement par rapport à vos exigences ?
Avant d'arriver à la Primature, il était question d'organiser à Lomé une marche pacifique où tous les consommateurs devaient crier leur ras-le-bol pour briser le silence du gouvernement. Le problème n'était jamais débattu en conseil des ministres. A 12 heures de la marche (le vendredi), la Primature nous convoquait. Là, le gouvernement a dit avoir pris acte des doléances, des revendications et des recommandations du 1er février. Mieux, l'appareil gouvernemental très préoccupé allait réagir dans une semaine. Donc, il fallait surseoir à la marche du moment où ils sont entrés en négociation avec nous. En plus, il ne fallait pas prendre le risque de la marche parce que l'Administration n'enverra pas la sécurité pour cadrer la manifestation.
Une semaine après, nous avons été convoqués à une séance de travail au ministère du Commerce, en présence du ministre, du conseiller économique du Président de la République et des conseillers du Premier ministre. Et c'est là qu'ils nous informent que, la veille en conseil des ministres, le gouvernement a décidé de faire sortir le maïs de l'OSAT qui est subventionné en grande quantité pour influencer les prix du maïs. Au niveau de la farine de blé, la société des Grands Moulins du Togo devait revenir à l'ancien prix d'avant la hausse du 1er janvier 2007. Ce qui doit agir sur le prix des dérivés du blé, surtout le pain.
Troisièmement, le gouvernement a bloqué la hausse du prix du carburant parce que le carburant a été revu à la hausse depuis le 1er février 2008. Les Togolais ne le savent pas : le prix à la pompe est passé jusqu'à 595 FCFA. Mais, compte tenu de la dénonciation faite sur la flambée des prix, ces prix ont été bloqués dans les tiroirs du gouvernement jusqu'à ce jour. Donc, il a déboursé 4,800 milliards pour subventionner le carburant. C'est une compensation que l'Etat doit reverser aux pétroliers.
Quatrièmement: ce sont les produits de la Brasserie du Bénin dont les prix devaient augmenter à partir du 1er janvier 2008, de 25 F à 50 F sur certaines boissons. Ici aussi, le gouvernement a fait bloquer les prix.
En récapitulatif, nous avons obtenu le maïs, le blé, le carburant et la Brasserie. Maintenant, nous sommes en train d'aller plus loin en demandant de revoir à la baisse les taxes sur l'importation des huiles, du lait, du savon et du riz. Parce que, avant d'arriver sur les débats détaillés sur le prix du carburant, les problèmes de salaires, du SMIG et des institutions, l'urgence aujourd'hui est de manger.
Et sur ce travail fait, il a été parfaitement démontré qu'il y a des maisons de commerce qui sont en train de spéculer sur les prix. Des gens ont créé une pénurie parallèle, ils ne sortent pas les produits et ils augmentent les prix au fur et à mesure.
Il y a des prix qui ne devraient pas en principe connaître d'augmentation. Nous avons déjà identifié ces magasins, une liste sera établie et, dans les prochains jours, il y aura des descentes cas par cas pour mettre fin à ces pratiques.
En un mot, c'est un peu encourageant. Mais, les discussions se poursuivent parce qu'il y a des difficultés sectorielles qui nécessitent des techniciens. Nous avons demandé la baisse des intrants agricoles, des prix des médicaments et des frais de santé, etc. Nous avons demandé à ce qu'on réglemente les garanties des loyers.
Et si tout ça traînait le pas, car le consommateur veut voir tout et maintenant.
Sans mentir, ce n'est pas l'ATC qui va régler tous les problèmes des Togolais. Il revient à l'Etat d'y mettre sa volonté politique. Il ne revenait pas à nous de pousser l'Etat à faire un conseil des ministres pour parler de la flambée des prix ou de la consommation. Le gouvernement doit être averti au jour le jour et pouvoir anticiper sur les problèmes. Par une étude, nous disons qu'il y a 24 points qui ont un impact sur le consommateur togolais et qui aggravent sa pauvreté.
Revue de presse
SOCIETE : ÇA BOUGE !
La grogne sociale s'amplifie. «Les travailleurs togolais s'apprêtent à prendre la rue», titre le satirique Le Magnan Libéré. N'ayant pas pu réunir les consommateurs pour le 9 février 2008, c'est la couche des travailleurs qui est prête pour une remobilisation. Très remontés au cours de l'Assemblée générale contre les autorités qui feignent ranger les recommandations du dialogue social signé de commun accord dans les tiroirs, les travailleurs veulent passer à la vitesse supérieure tout en restant disposés au dialogue, rapporte le journal qui poursuit : «pour ce faire, l'ISTT projette déjà une réunion ce 20 février et le 23 février, une marche de protestation pacifique sera lancée». Et de se demander : «iront-ils jusqu'au bout de leur logique?», eu égard à la méthode qu'utilise déjà le gouvernement.
C'est ici que l'hebdomadaire Le Regard découvre que «les syndicalistes redoutent une conspiration du pouvoir». Car, au moment où M. Adrien Beliki Akuété avance que «les travailleurs à la base ont demandé à la coordination d'organiser une marche quels que soient les résultats avec le gouvernement», après des discussions avec le Premier ministre, l'UGSL qui fait partie de l'Intersyndicale a été reçue séparément le même lundi.
De l'autre côté, les médecins sont toujours menaçants, selon les termes de Forum de la Semaine. Le bihebdomadaire reprend l'interview de Dr David Dotsè, président du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo. «Nous allons continuer par discuter, mais nous restons surtout mobilisés». En rappel, les négociations achoppent sur les primes de garde, d'astreinte et de risque. Vendredi et lundi, le bureau du syndicat a encore rencontré les autorités ministérielles et gouvernementales.
Aux dernières nouvelles, le gouvernement a encouragé la poursuite des discussions au sein du conseil national de dialogue, à en croire le communiqué final du conseil des ministres du mercredi passé repris par le quotidien national Togo Presse.
© L'Union du 22 février 2008