
Rien ne va plus chez les opposants togolais, et il faut bien l’avouer : on ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer.
Rien ne va plus chez les opposants togolais, et il faut bien l’avouer : on ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer.
À quelques encablures des municipales, c’est la cacophonie dans les rangs. Le journal Le Messager, qui ne manque jamais un épisode du feuilleton politique national, annonce la rupture entre le NID et la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP). Une alliance qui, manifestement, portait bien mal son nom.
Mais ce n’est que l’entrée. En plat de résistance, on a droit à une querelle de famille entre Jean-Pierre Fabre, le leader (historique) de l’ANC, et son ancien bras droit devenu maire et ministre, Koamy Gbloèkpo Gomado. Entre eux, l’amour (politique) est bel et bien mort. Il ne reste plus que les postillons.
D’un côté, des déclarations salées. De l’autre, des regards qui fusillent à distance. Pendant ce temps, le peuple – censé être la “majorité” dans ces dynamiques diverses – regarde, perplexe, ce théâtre d’ombres.
Tout cela serait presque drôle si ce n’était pas si sérieux. À croire que dans l’opposition, les alliances se nouent comme dans les télénovelas : avec des promesses, des trahisons, et beaucoup d’épisodes inutiles.
Reste à espérer qu’un jour, entre deux joutes verbales, l’idée leur viendra peut-être de se rappeler que les élections ne se gagnent pas à coups de communiqués assassins ou de ruptures en série. Mais bon… ne gâchons pas le suspense. Après tout, ce n’est que la saison 12. Et comme toujours, le peuple regarde.
Le Messager N°915.pdf
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