Médias

Unifier et pacifier le Togo

L’entrée de membres de l’UFC au gouvernement est une « démarche que tout togolais conscient et honnête devrait pouvoir apprécier, tant elle dénote d’une volonté manifeste de Faure Gnassingbe d’unifier et de pacifier le pays, tant elle redonne confiance aux populations ». C’est ce qu’écrit Le Messager dans son édition de mercredi. Le journal revient sur la rencontre de mardi entre le président Faure Gnassingbé et Gilchrist Olympio, le leader de l’UFC, et publie un dossier sur les grands défis auxquels Faure devra faire face dans les cinq prochaines années.

Voici une sélection d’articles publiés par Le Messager
Politique togolaise
L'OBUTS d'Agbéyomé Kodjo divisée quant à la participation ou non au gouvernement

S'acheminerait -ton vers l'éclatement de l'Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo Solidaire (OBUTS) ? Telle et la question qui peut nous venir à l'esprit au vu des derniers développements de la situation dans cette formation politique que dirige l'ancien premier ministre Gabriel Mensah Agbéyomé Kodjo .

En effet, depuis le début des consultations engagées par le premier Ministre Houngbo, les rumeurs selon lesquelles, l'OBUTS allait participer au gouvernement ont circulé au sein de l'opinion. Déjà, selon certaines indiscrétions, plusieurs réunions du bureau exécutif composé des membres fondateurs de ce parti politique avaient été tenues pour discuter des problèmes relatifs à la vie du parti, s'il faut ou non continuer par faire les pas chaque samedi aux côtés de l'UFC de Fabre, et l'éventualité de la participation du parti au gouvernement Houngbo II.
Mais Agbéyomé Kodjo, au sortir de la rencontre avec Houngbo a laissé entendre que son parti ne participera pas au gouvernement. Un communiqué unilatéral aurait même été sorti à cet effet. Une démarche que fustigent d'autres membres du bureau qui estiment que le Togo a besoin de toutes les compétences d'où qu'elles soient pour redresser la situation dans laquelle le pays se trouve et qui n'est pas du tout enviable. Ces derniers ont tenu un point de presse la semaine dernière pour afficher clairement leur position. Dans une lettre adressée au Président du parti, ils invitent ce dernier à revoir sa position et à accepter la proposition du Premier ministre.

" Nous fustigeons la décision d'Agbeyomé qui au lieu d'envoyer les noms des ministrables de l'Obuts à la Primature s'est contenté d'adresser une correspondance contraire à la décision du Bureau national. Nous lui demandons d'exécuter la décision du Bureau national, immédiatement et sans aucune condition. Passé ce délai, nous prendrons la décision de faire convoquer dans les 15 jours un congrès extraordinaire pour définir de nouvelles bases pour notre patrimoine commun ", a déclaré le porte-parole des membres du Bureau national favorables à l'entrée du parti au gouvernement.

Ces membres que l'on pourrait appeler dissidents estiment que leur Président Agbéyomé Kodjo gère de façon artisanale et dictatoriale le parti. Comme on le voit, les membres du bureau national de OBUTS n'ont pas la même vision de la politique. Les jours à venir risquent de nous réserver beaucoup de surprises et des non dits, pas seulement au sein de l'OBUTS mais au sein d'autres formations politiques qui vivent la même situation. Mais déjà dans certains milieux, on soupçonne le cou d'Agbéyomé Kodjo qui voulant bien participer au gouvernement aurait joué ce scénario pour détourner l'attention de ses amis du frac, sachant pertinemment qu'après avoir reçu l'assurance qu'il a ses hommes au sein du gouvernement, il envisagerait une sorte de réconciliation au sein de son parti. Il aura ainsi évité les critiques de ses amis du Frac. Vérité ou simple affabulation ? Les jours à venir nous en diront plus.

L.M.

Formation du nouveau gouvernement
Tête à tête Faure –Gilchrist hier
Nombre de Ministres pour l’UFC, gestion du pays, ce sont là ,les points abordés au nouveau Palais de la Présidence hier en entre le Président Faure Gnassingbe et Gilchrist Olymio, Président national de l’UFC. Gilchjrist Olympio s’est rendu chez Faure en compagnie du PM Houngbo dans les environs de 8 heures. Selon les informations, ce dernier se montrerait disponible à travailler aux côtés du Président Faure pour reconstruire le Togo.
A cet effet, des informations de source proche à Gilchrist font état de ce qu’il convoiterait au nom de son parti cinq portefeuilles ministériels. Les discussions entre lui et le Président Faure, selon notre source, ont porté essentiellement sur ces deux points ci-dessus mentionnés. Mais l’entretien aurait duré plus longtemps que prévu. On parle de plus de 2 heures de temps. Le leader de l’UFC s’est montré joyeux à sa sortie de la présidence.
Par ailleurs, des indiscrétions font état d’autre part de ce que la démarche de Gilchrist fait grincer les dents de ses lieutenants en l’occurrence Jean Pierre Fabre et autres.
Selon un observateur de la vie politique du Togo, c’est une démarche que tout togolais conscient et honnête devrait pouvoir apprécier, tant elle dénote d’une volonté manifeste de Faure Gnassingbe d’unifier et de pacifier le pays, tant elle redonne confiance aux populations. Car aujourd’hui, Dieu merci que ce que l’on n’a pas pu trouver durant plusieurs décennies est en train de se réaliser. Et ceci, sans hypocrisie, est une victoire à mettre à l’actif de Faure Gnassingbe. Désormais, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’UFC de Gilchrist Olympio a la réelle volonté de participer au gouvernement. Les temps ont donc changé. Et n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas croire.
La rédaction

Le ciment de plus en plus rare au Togo
Pénurie ou détournement ?
Le Ministre Lorenzo interpellé
Le Togo malgré sa position d’Etat producteur de ciment vie une situation extrêmement difficile, liée au manque de ciment sur toute l’étendue du territoire national. La distribution et la commercialisation du ciment sont devenues choses irrégulières. Entre temps, c’était une spéculation qui a couru sans faire connaître son nom. Malheureusement, les interpellations et les cris de détresse des populations n’ont pas fait froid aux yeux de Guy Madjé Lorenzo, Ministre du commerce, chargé du secteur privé.
On en était là quand le prix du paquet de ciment a été augmenté dans le cadre d’une opération de soutien de l’équipe nationale de football, les Eperviers, à la CAN Angola 2010. Cette opération placée sous la tutelle du Ministre Guy Madjé Lorenzo est restée opaque du fait de la non participation des Eperviers à cette CAN pour des raisons à ne plus démontrer. Elle est allée à terme depuis le 30 avril dernier ; mais les comptes sont attendus jusque là. Par rapport à cette attente des comptes, le Ministre Guy Madjé Lorenzo, vu comme le détenteur du dossier, reste apparemment indifférent puisque aucune réaction n’émanant de lui a été enregistrée. Beaucoup s’interrogent alors sur cette indifférence du ministre. Au même moment, il se raconte que le Ministre Guy Madjé Lorenzo se fait construire une luxueuse villa à la ;Cité OUA. Où a –t-il trouvé du ciment ? Nous y reviendrons.

Quinquennat 2010- 2015
Les grands défis qui se présentent à Faure
L’agriculture, l’urbanisme, la santé, l’éducation, la formation professionnelle et la politique selon un patriote
Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbe, investi le 3 mai dernier pour un second mandat, s’est montré capable à la reconstruction du Togo et bon nombre d’observateurs en témoignent de son premier mandat. Sa capacité d’homme d’Etat lui a valu l’adhésion de 60,88% de togolais à son nouveau programme de société. C’est alors qu’un observateur, citoyen patriote, à l’aube de ce second quinquennat, place la barre au-delà de tous les démêlés et exhorte le Président Faure Essozimna Gnassingbne selon ses mérites à un travail de titan. Pour ce faire, ace patriote qui requiert seulement l’anonymat, se révèle engagé pour soutenir aux côtés du Président Faure Essozimna Gnassingbe, la reconstruction et le développement du pays.
Ainsi n’a-t-il pas manqué l’occasion de la présente édition de votre journal pour faire des suggestions et propositions tous azimuts au plan de certains secteurs clés de développement. Il s’est appesanti à cet effet sur l’agriculture, l’urbanisme, la santé, l’éducation, la formation professionnelle, et la politique où il interpelle l’opposition et certains membres de la diaspora à plus d’égard pour le Togo. Enfin, il conclut en invitant tout togolais qu’il soit au pays ou l’extérieur, à plus de responsabilité et d’amour pour le pays. Lisez donc !
Avant de commencer, je tiens à saluer le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbe pour sa brillante réélection à la magistrature suprême. Il est élu et investi Président pour tous les togolais. Maintenant il reste à prendre le Togo par les deux mains, de Lomé à Cinkassé, pour un travail de titan, en mettant tous les fils du Togo au travail, surtout, j’insiste toujours, les paysans.
Dans un premier temps, je voudrais m’appesantir sur l’agriculture. Pour ce secteur fondamental au développement du pays, le Président doit nommer un ministre clairvoyant, capable d’élaborer des projets fiables et de les faire exécuter à courts et moyens termes. Il faut rapidement mettre les paysans au travail ; sinon ceux-ci pour des raisons pluviométriques ne travaillent pas suffisamment. Certains travaillent trois mois sur douze mois de l’année, d’autres six mois sur 12 mois. Ce qui n’est pas suffisant pour un véritable développement d’un pays comme le Togo. Alors, il s’agit pour mettre les paysans au travail de façon continue, de procéder à une technique de maîtrise d’eau. Cela veut dire qu’il faut créer dans chaque région du Togo au moins six à sept retenus d’eau.
Dans la région des Savanes par exemple, les retenus d’eau peuvent changer la vie des paysans. Preuves, au Burkina Faso, il a suffit que le gouvernement construise deux barrages, le barrage de la Cotienga et le barrage de Bakri pour changer l’habitude des paysans. Certains sont devenus pêcheurs, d’autres des maraîchers. Ce qui fait que dans !toute la sous région ouest africaine, le Burkina Faso exporte les produits comme tomates, oignons, fruits, pommes de terre.

A l’intérieur du pays, quand on prend par exemple la région d’Atakpamé, Blitta jusqu’à Cinkassé, c’est de tout faire pour y créer des retenus d’eau pour permettre aux paysans de faire de l’élevage et de l’agriculture contre saison. En outre, il faudra créer de vraies usines destinées à transformer les produits de l’agriculture nationale pour l’exportation. Ceci passe par l’installation au Togo de toutes les chaînes d’exploitation d’un produit. Dans le cas de la société Fan Milk par exemple, c’est déplorable de savoir que c’est seulement avec de l’eau du Togo que cette société mélange au lait en poudre du Danemark pour obtenir des produits. Normalement, une société du genre pour être fiable dans ce domaine devrait élever au Togo des vaches et à partir du lait extrait de ces vaches produire donc les yaourts, crèmes et autres.
Par ailleurs, l’agriculture suppose la construction de nouvelles routes et la réhabilitation des anciennes. Au Sud du pays par exemple, il suffit de réhabiliter la route Agbolouvé-Kpalimé en passant par Ningbe, Kamina et cette route va desservir toutes les localités de Gakpé, décentraliser ainsi les zones rurales afin que les paysans puissent écouler leurs produits.
Il est aussi nécessaire d’étendre l’électrification aux zones rurales pour freiner l’exode rural des jeunes qui après le BEPC se trouvant incapables de poursuivre les études, au lieu de faire l’agriculture vont gonfler les villes. Il faut donc doter les villages de structures adéquates qui maintiennent les jeunes sur place, les contraignent à la principale activité qui est l’agriculture et de ce fait ralentir l’extension rapide et anarchique des villes comme Lomé étendue aujourd’hui à Adétikopé.
Eviter l’extension anarchique des villes et surtout de Lomé revient alors au ministère chargé de l’urbanisme. Il faut exiger voir imposer à certains endroits de la ville de Lomé un plan architectural. Par exemple au cœur de la ville et le long de toutes les grandes artères, exiger de construire toutes les maisons à trois ou quatre niveaux. Ce qui donnerait des ensembles harmonieux capables d’embellir la ville de Lomé du moins de façade comme c’est le cas à Ouagadougou. Cela est possible quand bien au Togo le titre foncier est individuel et non appartenant à l’Etat.
Dans le domaine de la santé, il faut maintenant revoir la gratuité de l’hôpital tant souhaitée par les togolais. Aujourd’hui, l’accès à toutes les cliniques privées étant cher, il faut revoir les hôpitaux publics pour que le commun des mortels puisse accéder aux soins de santé. Un accidenté par exemple qui arrive à l’hôpital, qu’il ait les premiers soins avant qu’on lui réclame de l’argent. Il faut éviter le vrai problème qui se pose lorsque le malade arrivé n’a pas d’argent, on le laisse à l’écart et parfois il meurt par faute de prise en charge de son traitement. Alors il faut créer des services d’urgence dotés de bons pour accueillir les malades nécessiteux. Il est aussi nécessaire de rapprocher l’hôpital des populations en créant des centres de santé partout. L’Etat doit mettre les moyens pour endiguer les maladies endémiques comme le paludisme.
En matière d’éducation, il faut se rendre compte que le système ne fait que promouvoir le chômage. Il est alors indispensable de changer ouvrant des écoles en fonction des besoins de l’Etat. Par exemple, le pays étant à plus de 60% agricole, il faudrait créer des lycées agricoles où des jeunes devraient sortir prêt à faire l’agriculture. Les écoles et lycées professionnels sont donc vivement souhaités pour éviter de former les chômeurs par les seuls écoles et lycées modernes disponibles.
Dans tous ces secteurs abordés ci-dessus, l’effort du Président Faure Essozimna Gnassingbe est à louer. Il s’est énormément battu au cours de son premier mandat pour changer la vie des togolais par rapport à ces secteurs clés de développement et s’est déterminé à faire davantage au cours de son nouveau mandat. Les togolais en attendent d’avantage de lui.
Cependant, il est très navrant de voir une opposition politique mobiliser des gaillards pour sillonner les rues chaque samedi et dire qu’ils protestent contre la réélection de Faure Essozimna Gnassingbe. Les Abbi Tchessa, Dahuku Péré, Agbeypmé Kodjo, et autres sont tous des opportunistes avec Jean Pierre Fabre dans un regroupement, le FRAC qui est sans idéologie. Tous ces gens veulent seulement se faire une certaine popularité. Même quand on s’intéresse à leur chef de fil Fabre, il faut s’interroger pour mieux le connaître. Qui est-il ? Vient-il de quel village du Togo et de quelle famille ? S’il est de Nyékonakpoè comme le dit-on, y a-t-il sa famille Fabre établie ? Autan de ces questions renseignent sur les origines de Fabre. Au moins pour Patrick Lawson, on sait d’emblée qu’il est originaire d’Aného parce que le Lawson venant de là. Revenant sur le cas Fabre, il faut savoir pour qui lutte-t-il ? Si c’est pour le peuple togolais, est-ce qu’il a vraiment de l’amour pour ce peuple ? Combien sont-ils les Fabre togolais si ce n’est que lui seul ?
Par ailleurs il est triste de savoir que certains membres de la diaspora togolaise en Europe monte de plus en plus au créneau pour insulter et diffamer le Togo leur pays. Je prends pour exemple le débat de M. Gaba, membre de cette diaspora et originaire d’Aného, avec l’ancien ministre Ahumey Zunu, récemment sur Africa24.
M. Gaba n’a fait que proférer des insultes contre le pays. Or sous d’autres cieux, dans les pays voisin au Togo par exemple, c’est la diaspora qui mobilise les devises et encourage les investissements au pays. Au Togo, c’est tout le contraire qui oblige à sévir. Désormais, il faudra pointer du doigt ces membres peu scrupuleux de la diaspora togolaise qu’ils soient en Europe ou aux Etats-Unis. Il est temps que le Président de la République prennes des mesures pour mettre ces derniers en garde et les punir. Il est important de créer une loi contre le crime de l’indignité envers le Togo et ainsi punir les fossoyeurs du pays. En France une loi pareille a été créée et a fait ses preuves.
Ces politiciens et membres de la diaspora très véreux doivent faire extrêmement attention. S’ils ne peuvent pas œuvrer a u développement du pays, au moins q u’ils se taisent pour ne pas empêcher les investissements de bonnes volontés.
Aujourd’hui, le Président Faure Essozimna Gnassingbe a prêté serment et a les destinés du Togo pour les cinq ans à venir. Tout togolais qui peut et veut apporter sa contribution au développement du pays est le bienvenu. Sur ce le Président doit nommer dans son gouvernement des hommes sérieux capables de travailler au profit du pays. A la tête du gouvernement, le Président devrait nommer un technocrate et l’exemple de Gilbert Fossoun Houngbo est palpable et arrange beaucoup. Il a démontré ses preuves de technocrate, de travailleur convainquant, qui sait se démêler de la politique. C’est un patriotique qui a ses origines au Togo. Les togolais se retrouvent en lui et par son nom Houngbo très connu dans les localités comme Agbandi, Atakpamé et autres. Alors le Président a bien fait de le reconduire et les togolais pourront se sentir soulagés.
Le Togo a la paix aujourd’hui, c’est un acquit garanti par feu Président Eyadema. Les uns et les autres devraient donc saisir cette opportunité et travailler pour construire ensemble le Togo et éviter de haïr le pays et de se comporter comme si l’on était de passage.

Un Compatriote

Recrudescence des accidents de route
Le plan de Titikpina s’émousse-t-il ?

Les agents de sécurité sont déployés aujourd’hui plus nombreux sur les routes pour réguler la circulation et passer à la loupe les véhicules afin de détecter et punir les surcharges, une des causes majeures des accidents. Une opération à cet effet est en cours d’exécution, contraignant tous les transporteurs à respecter les capacités de chargement de leurs véhicules. Cette opération est mise au point sous l’autorité de Mohammed Atcha Titikpina, Ministre de la Sécurité et de la Protection civile ; elle a été lancée il y a seulement quelques semaines avec pour objectif de réduire voire d’éradiquer les accidents de la route.
Mais encore, les accidents sont fréquents sur les routes. Pour une journée par exemple 2 à 3 accidents surviennent à Lomé, les forces de l’ordre et de sécurité assistant impuissants à la recrudescence de ces accidents. Vendredi le 14 mai dernier, le constat a été fait alors pour un accident en fin de matinée sur la route au niveau de la station d’essence Cap Cassablanca et pour un autre le soir à la jonction, rond point en cours d’aménagement, entre le boulevard du 13 janvier et le boulevard du Mono. Des morts, des blessés graves et légers ont été enregistrés au bilan accident de ce jour.
Par rapport à cette recrudescence des accidents, il se pose la question de l’efficacité des actions entreprises par le Ministre Titikpina et ses hommes. Du coup, le plan qui vient d’être lancé sous l’autorité du Ministre pour minimiser les accidents se révèle souffrant de plusieurs insuffisances. Certes, les forces de l’ordre et de sécurité sont mobilisées sur les routes et ils y veillent a peigne fin aux surcharges et autres risques ; mais les accidents restent fréquents. Le plan de Titikpina s’émousse-t-il ? La question se pose et interpelle donc les uns et les autres à une réflexion plus profonde pour trouver une meilleure stratégie de lutte contre ces accidents de la route.
Constant M.

Bonne gouvernance
Le Togo s’engage dans l’ITIE
Notre pays le Togo depuis quelques années cherche à s’incérer sur l’échiquier international à travers le changement de comportement en matière de gestion de la chose publique. Lentement mais sûrement cette ambition noble est en train de prendre corps. Plusieurs initiatives à cet effet ont été prises et soutenues par les institutions internationales. Dans cet ordre d’idée le gouvernement a décidé de s’engager dans une autre initiative : l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE).
Dans cette initiative un chemin a été parcouru. Reste désormais à mettre en place les ressources humaines nécessaires au bon fonctionnement de cette initiative. C’est l’essentiel de la démarche qui a consisté à rencontrer certains groupes tels que les associations de presse, la société civile représentés par leurs responsables au ministère des Minies et de l’Energie hier 18 mai 2010. Tout est presque finalisé avec le décret pris par le Chef de l’Etat mettant en place les organes de mise en œuvre de cette initiative. Lors de la rencontre qui a vu la participation du Ministre des Mines et de l’Energie, Nopoukou Damipi et de Madame Brigitte Bocoum , représentant la Banque mondiale et qui doit accompagner le Togo à la réalisation de cette initiative il a été question des avantages que cette initiative va procurer au Togo. C’est une initiative louable qui va permettre de réduire les incompréhensions que l’on rencontre souvent dans des pays où l’on extrait des ressources minières et de réduire également la corruption et la mauvaise gestion de la chose publique.
Trois organes dirigeront cette initiative : Le Conseil de Supervision de l’initiative qui sera présidé par le Premier Ministre, , le Comité de Pilotage qui sera présidé par le Ministre des Mines et de l’Energie et le Secrétariat Technique que dirigera un coordonnateur national en la personne de l’ancien Ministre AGBEMADON.
Puisse l’initiative aboutir pour le bien de tous les togolais.

Football
Levée de sanction de la CAF

La nouvelle est tombée le vendredi dernier. La Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de lever les sanctions qui pesaient sur le Togo. Dans un communiqué rendu public, l'instance africaine de football a décidé à l'unanimité de prononcer une amnistie générale de toutes les sanctions en cours. "Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football réuni au Caire vendredi a décidé, à la demande du président Issa Hayatou, de lever la suspension du Togo qui pourra jouer la prochaine Coupe d'Afrique des nations", précise un communiqué à cet effet . Le Togo qui avait été suspendu pour deux CAN consécutifs (4ans) à la suite du retrait de son équipe nationale, les Eperviers, de la dernière CAN qui s'était déroulée en Angola, ceci après que le bus qui transportait la délégation ait été attaqué par les rebelles du FLEC dans l'enclave de Cabinda, le 8 janvier 2010 faisant deux morts dans la délégation togolaise, pourra jouer les éliminatoires comptant pour la prochaine CAN. Après la décision de la levée des sanctions, le Togo s'est retrouvé dans le groupe K avec la Tunisie, le Tchad, le Malawi et Botswana après tirage au sors. Cette décision a été le résultat d'une lutte âpre menée par l'Etat togolais qui n'a pas voulu que le Togo soit injustement puni, d'où la constitution d'un conseil (avocats) pour défendre devant le tribunal arbitral du sport (TAS) ses droits.
Ce conseil a joué un rôle sans précédent dans le changement de CAP de Issa Hayatou et sa suite. La décision des familles des victimes de porter plainte contre la CAF, l'Etat Angolais et les rebelles du FLEC a été également d'un apport très important qui a conduit certainement la CAF à revoir rapidement sa copie. Redoutant de perdre le procès, la CAF ne pouvait qu'accepter la médiation de BLATTER, le Président de la FIFA de trouver une solution à l'amiable. Dans ce dossier qui opposait la CAF à l'Etat togolais, certaines mauvaises langues se sont empressées de prédire la perte du procès de l'Etat togolais pour des rasions non évidentes.
D'autres, pour des raisons propres à eux sont allés critiquer l'Etat togolais pour avoir emprunter la voix de la justice estimant que ce n'était pas la peine. Comme si le Togo après la décision de la CAF de le suspendre de deux CAN, devrait rester bras croisés. Aujourd'hui, l'on peut dire que cela a été payant. Personne ne peut nier cette pression de la justice qui a fait changer le cours des choses.Par ailleurs, il est paradoxal que de nos jours, les gens tentent de vouloir s'attribuer la paternité du succès qu'a connu ce dossier. Depuis que la médiation a connu un succès, les gens ont investis les ondes de télévision et de radios pour se faire de grands connaisseurs du dossier. Ils estiment avoir apporté leur touche au document final avec lequel la délégation togolaise s'est rendue à Zurich la semaine dernière pour la conciliation.
Voilà là où se trouve le paradoxe de certains compatriotes qui veulent toujours se faire les chantres des bonnes œuvres lorsque celle-ci reçoivent des éloges de l'opinion publique. Certes, une œuvre réussie demande de la part de son auteur une certaine joie et fierté. Mais dans le cas d'espèce, il n'en est rien. Même si c'était le cas, l'humilité, cette vertu qui fait de l'homme l'animal d'une grandeur d'esprit inégalée, aurait voulu que ce ne soit pas eux qui en font échos mais plutôt d'autres.
N'est-ce pas ceux qui aujourd'hui se vantent d'être les rédacteurs du document final sont les mêmes qui hier ont prédis l'échec de la médiation ? N'est-ce pas les mêmes qui ont critiqué la constitution d'un conseil par l'Etat togolais ? On connaît ceux qui, depuis le début jusqu'à l'aboutissement heureux de ce dossier, du moins en partie, puisque les familles des victimes n'ont pas encore trouvé satisfaction, se battaient pour dire non à cette décision injuste de la CAF. Mais aujourd'hui que tout est bon, on voit les gens sortir leur tête pour se donner de l'importance. Non ! Les critiques dont les ambitions cachées ne sont autres que la poursuite des intérêts égoïstes, doivent cesser. L'important n'est pas de voir qui a fait quoi, mais de chercher à savoir comment chaque togolais doit faire pour apporter sa touche si possible pour qu'après la levée des sanctions, le football togolais se reconstitue. Le Togo a trop souffert en matière de football et on ne le dira jamais assez. C'est l'occasion pour que les togolais dans leur ensemble disent non à ceux qui depuis des années prennent en otage le football et l'empêchent d'évoluer. La touche qu'il faudrait apporter, c'est qu'en plus de soutenir les familles des victimes dans leur lutte pour obtenir leurs indemnisations, que l'on s'organise pour entreprendre des tournées de sensibilisation auprès des électeurs qui seront appelés en fin juillet à élire les membres du bureau de la FTF, afin qu'ils évitent de commettre les mêmes erreurs qui consistent à se laisser corrompre par certains prétendant aux postes de présidence au lieu de voir l'intérêt du football togolais.
C'est à cette seule condition que Seyi Mèmème et sa suite aura rendu service et éviter les soupçons selon lesquelles ils seraient en train de jouer pour un homme. Que hommage soit rendu à Blatter pour le service rendu et aux Chefs d'Etats Africains qui, depuis le début de cette affaire n'ont jamais cessé de soutenir le Togo et de dire non à cette injustice à laquelle Hayatou et son instance tentaient de soumettre le Togo. Le reste, c'est la victoire des togolais et non d'un homme ou d'un groupe d'hommes et tout le monde en est fier.

Grande fête de la victoire du Président Faure
Militantes et militants du RPT ont manifesté leur joie
La victoire du Président Faure Essozimna Gnassingbe à l'élection présidentielle du 4 mars 2010 est en particulier une victoire du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), parti sous lequel il a été investi candidat à cette élection. Pour célébrer cette victoire, les militantes et militants autour des cadres du parti ont envahis plus nombreux que les élèves la cour du Lycée Agoè le dimanche 15 mai 2010. Les uns et les autres vêtus et installés dans un décor de circonstance aux couleurs du parti, le blanc dominant, ont eu de quoi boire, manger et danser pour marquer la joie en eux suscitée à la proclamation provisoire des résultats par la CENI, résultats entérinés peu après par une proclamation définitive puis dernièrement par l'investiture par la Cour Constitutionnelle.
Une joie qui est allée grandissante pour se traduire enfin par une fête grandiose. Une minute de silence suivie de l'hymne du parti, ainsi a été observée le protocole de préséance. Et pour passer aux festivités proprement dites, Solitoki Esso, Secrétaire Général d u parti n'a pas pris trop de temps pour donner le ton. " Ce jour est une journée de fête, de fraternité et de partage " a-t-il indiqué brièvement, l'occasion n'étant pas au discours.
Mais il n'a pas manqué de transmettre les vifs et chaleureux compliments du Président de la République à tous pour les efforts déployés. " Après la pluie, le beau temps et le travail. Le Président Faure est sorti brillamment victorieux et compte sur les membres, sympathisants et même sur ceux qui ploient sous l'effet néfaste de la défaite pour reconstruire le pays au cours de ce nouveau quinquennat " a-t-il précisé.
" Président Faure, merci pour votre politique d'apaisement, de dialogue et de réconciliation " ; " ensemble avec Faure, construisons l'avenir " ; " RPT toujours, victoire ", autant de ces messages inscrits sur des banderoles exhibées pour renseigner au mieux.
" Grande fête de la victoire du Rassemblement du Peuple Togolais " comme, une des banderoles l'a indiqué et la foule en liesse l'a démontrer. Grandiose et belle alors, cette fête a été enrichie de nombreuses prestations musicales données par des orchestres comme Happy Brothers et des artistes comme Cécile Meba, Santy Dorim, Kpelou, Finiki pour ne citer qu'eux.
La dernière partie de la fête a été sanctionnée par des pas de danse esquissés d'abord par les cadres du parti et ensuite par les nombreux militantes et militants.

Constant M.

© Le Messager du 19 mai 2010

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