L'opposant togolais Gilchrist Olympio est reparti vendredi en France où il vit en exil après un séjour d'une semaine au Togo, a-t-on appris samedi auprès de son parti, l'Union des forces de changement (UFC). M. Olympio va revenir dans les "semaines à venir" au Togo pour préparer les prochaines élections législatives, a indiqué le secrétaire général de l'UFC Jean Pierre Fabre. Aucune date n'a encore été fixée pour ces législatives, mais la Commission électorale nationale indépendante (Céni) chargée d'organiser ce scrutin a proposé le 24 juin.
Arrivé à Lomé le 2 février, M. Olympio a participé au Conseil national de l'UFC et s'est rendu à Atapkamè (170 km au nord de Lomé) et Aného (45 km à l'est de Lomé) où il a rencontré des victimes des violences survenues lors de la présidentielle d'avril 2005.Des violences avaient éclaté, notamment dans les fiefs de l'opposition à Lomé et à Aného, lors de ce scrutin et après l'annonce de la victoire de Faure Gnassingbé, un des fils de l'ancien président Gnassingbé Eyadéma décédé le 5 février 2005. Des manifestations avaient été durement réprimées.
Fils de Sylvanus Olympio, le premier président du Togo assassiné en 1963, Gilchrist Olympio est âgé de 70 ans.