Les nouveaux conseils municipaux n’ont pas attendu pour se mettre au travail. Dans la préfecture de l’Amou, au cœur de la région des Plateaux, les communes ont choisi d’unir leurs forces.
Les nouveaux conseils municipaux n’ont pas attendu pour se mettre au travail. Dans la préfecture de l’Amou, au cœur de la région des Plateaux, les communes ont choisi d’unir leurs forces.
Rassemblées au sein d’une communauté dirigée par le député-maire Meyébinesso Gnassingbé (Commune Amou 2), elles avancent aujourd’hui avec une stratégie assumée : renforcer leur action par la coopération territoriale.
Cette semaine, en déplacement en France, le maire a signé trois conventions avec des collectivités du département de la Vienne, l’un des plus vastes de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce partenariat illustre une volonté d’ouvrir les communes à des échanges techniques, économiques et institutionnels concrets.
La première convention a été conclue avec Bernard Biet, maire d’Availles-en-Châtellerault, une ville de 1 735 habitants au Centre-Ouest de la France. Les deux collectivités s’engagent à travailler ensemble dans l’éducation, la jeunesse, la culture et l’appui au développement économique.
Durant son séjour, Meyébinesso Gnassingbé a visité plusieurs entreprises importantes de la région, dont la chocolaterie Berton et l’huilerie Lépine. Ces rencontres ont permis à la délégation togolaise de mieux comprendre le modèle économique local, fondé sur la valorisation du savoir-faire artisanal et l’innovation.
À Poitiers, une deuxième convention a été signée avec le Syndicat Énergies Vienne, structure publique clé du département. Sous la direction de Jacques Deschamps, l’institution apporte son expertise énergétique. Le partenariat prévoit un transfert de compétences vers les communes d’Amou, avec un axe prioritaire : l’électrification des zones difficiles d’accès grâce au photovoltaïque.
Enfin, une troisième convention a été conclue à Loudun avec Joël Dazas, Président de la Communauté de communes du Pays Loudunais. Cette coopération couvrira la gestion des déchets, l’environnement, la voirie, les infrastructures et le développement économique.
La décentralisation, un levier essentiel pour les communes togolaises
Ces accords s’inscrivent pleinement dans le processus de décentralisation engagé au Togo. Les municipalités disposent désormais de compétences élargies, qui leur donnent la responsabilité d’améliorer directement la qualité de vie de leurs populations. Elles doivent gérer des domaines clés : aménagement, services sociaux de base, environnement, développement local et mobilisation des ressources.
Dans ce contexte, la coopération décentralisée devient un outil stratégique. Elle permet aux communes d’accéder à des technologies, à des formations, à des méthodes de gestion et à des partenaires économiques qu’elles ne pourraient atteindre seules. Pour les territoires comme l’Amou, elle représente un moyen rapide de monter en compétence et de bâtir des projets viables et adaptés.
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