C'est ce qu'affirme l'hebdomadaire Jeune Afrique paru lundi et qui tente d'en expliquer les raisons. Trois ans après la disparition du président Gnassingbé Eyadema, qu'est devenu le Togo sous la direction de son fils, Faure ? « A première vue, le Togo cultive la nostalgie des trente-huit années de pouvoir (…) », écrit le journal. Mais Faure Gnassingbé semble vouloir « dépoussiérer un héritage jugé encombrant (…) ».
Jeune Afrique donne quelques indications de cette prudente mais réelle évolution. Célébration du 13 janvier sans faste particulier ou renouvellement de près de 40% des cadres du RPT (le parti au pouvoir).« (…) Faure n'est pas la réincarnation du +Baobab de Kara+. Là où le général passait en force, lui négocie ».
Et l'hebdo de souligner que cette méthode semble payer. Succès des législatives, reprise de la coopération internationale. « Le fils ne s'y serait pas mieux pris pour se démarque de son père », conclut le journal.
Jeune Afrique N° 2455 du 27 janvier au 2 février