Politique

Faux procès contre la justice togolaise

La Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), regroupement politique de l’opposition, a saisi la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour dénoncer ce qu’elle appelle une « situation préoccupante des détenus politiques ».

Vérité judiciaire contre propagande politique © republicoftogo.com

La Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), regroupement politique de l’opposition, a saisi la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour dénoncer ce qu’elle appelle une « situation préoccupante des détenus politiques ».

Mais derrière cette rhétorique se cache surtout une stratégie politique : entretenir l’idée d’une répression imaginaire afin de mobiliser l’opinion publique, au Togo comme à l’étranger.

Depuis plusieurs années, certains responsables politiques martèlent l’existence de « dizaines de détenus politiques » dans les prisons togolaises. Pourtant, aucune preuve sérieuse n’est venue étayer ces affirmations. Chaque cas de détention est lié à des infractions prévues par le code pénal - notamment des faits de complot contre la sûreté de l’État, de violences, ou encore de troubles à l’ordre public.

Ces infractions n’ont rien de « politique » : elles relèvent du droit commun et sont jugées dans le strict respect des lois nationales et des standards internationaux.

Contrairement aux accusations de la DMP, la justice agit en toute indépendance. Les procédures judiciaires sont publiques, les droits des personnes mises en cause sont respectés, et la CNDH - institution indépendante - assure un suivi régulier des conditions de détention.

De plus, certains détenus ont bénéficié de libertés conditionnelles ou d’aménagements de peine, preuve que la justice togolaise reste guidée par le droit, et non par des calculs politiques.

Un discours destiné à l’international

La stratégie de l’opposition est claire : présenter toute action judiciaire contre ses militants comme une « répression politique », afin de susciter l’émotion et d’obtenir des soutiens extérieurs. Mais cette instrumentalisation mine la crédibilité des institutions togolaises et banalise la gravité des véritables atteintes aux droits de l’homme.

Le gouvernement, de son côté, réaffirme son engagement à construire un État de droit irréversible. 

Les réformes entreprises ces dernières années, modernisation du code pénal, renforcement du rôle de la CNDH, amélioration des conditions carcérales, témoignent d’une volonté claire de garantir le respect des droits et libertés pour tous les citoyens.

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