Politique

'Ils périront de leur trahison'

Président de la jeunesse de l’Union des forces de changement (UFC), Jean Luc Homawoo (photo), assure que son parti prépare les élections dans la sérénité, la combativité et le fair-play. Il revient sur la dissidence rappelant que ceux qui ont fait défection doivent leur carrière politique à l’appui moral et financier de Gilchrist Olympio. « Comme une branche arrachée du tronc de l’Ablodé, ils finiront tous par se faner par manque de sève et périront de leur trahison » déclare M. Homawoo.

En 2010, Jean-Pierre Fabre, secrétaire général de l’UFC, et une poignée de responsables avaient quitté cette formation pour créer l’ANC.

Republicoftogo.com : Dans quelle état d’esprit abordez-vous les prochaines élections ?

Jean Luc Homawoo : Nous les préparons dans un esprit de sérénité, de combativité et de fair play. Ces élections sont importantes car l’avenir du Togo en dépend.

Republicoftogo.com : L’UFC a connu des secousses internes ces derniers mois

Jean Luc Homawoo : Nous n’allons pas nier qu’il y a eu quelques tensions au sein de notre parti. Dans un rassemblement d’hommes et de femmes, il n’y a rien d’étonnant, c’est d’ailleurs un signe de vitalité. Mieux vaut que les divergences s’expriment librement par des débats démocratiques et contradictoires. Lorsque les conflits sont étouffés,  cela peut porovoquer des crises et des trahisons. Mais ne perdons pas de vue l’essentiel, à savoir l’unité du parti et son engagement pour une alternance pacifique et démocratique au Togo. Cet objectif passe par des élections transparentes et acceptables pour tous.

Republicoftogo.com : Quel score espérez-vous obtenir aux législatives ?

Jean Luc Homawoo : En 2007,  l’UFC avait obtenu plus de 900 000 voix ; nous espérons cette fois doubler ce chiffre.

Certains prétendent  avoir  réussi un holdup politique sur les militants de l’UFC.

Mais je réponds que jusqu’à ce jour, il n’y a jamais eu  de cadres ou de militants de base démissionnaires de l’UFC vers la dissidence. Au contraire. L’UFC enregistre des adhésions massives.

Jésus Christ a dit : « je suis l’arbre et vous êtes les branches. » si vous ne demeurez pas attachés à moi, vous ne pourriez rien. 

Tous ceux qui disent  qu’ils ont quitté la barque, n’ont jamais rien été 

politiquement sans l’appui moral et financier de Gilchrist Olympio.

Comme une branche arrachée du tronc de l’Ablodé, ils finiront tous par se faner par manque de sève et périront de leur trahison.  La tête est toujours là et c’est Gilchrist Olympio ; le leader historique et charismatique de l’opposition togolaise. Il est plus déterminé que jamais.

Republicoftogo.com :Certains partis de l’opposition estiment qu’il faut engager des réformes constitutionnelles et institutionnelles avant l’aller aux urnes. Est-ce la position de l’UFC

Jean Luc Homawoo : Notre formation encourage la tenue des élections législatives le plus tôt que possible car le problème des réformes a fait l’objet d’un long et large débat, à Lomé, dans la sous-région et en Europe. Toutes les options sont sur la table. Le véritable problème est la légitimité pour décider au nom du peuple souverain.

Selon l’exemple hors contexte du printemps arabe qui n’inspire pas l’UFC, s’opposer à la tenue rapide des élections, c’est, paradoxalement, s’opposer aux  réformes constitutionnelles et institutionnelles souhaitées par le peuple.

La seule solution à tous ces désaccords, c’est d’aller aux élections et le gagnant s’occupera de tous ces problèmes avec toute la légitimité  pour des lendemains meilleurs sur la Terre de nos aïeux.

Pour ce qui concerne les réformes du cadre du découpage électoral, notons que la perfection n’est pas de ce monde.

Il y a eu un recensement général qui sera suivi d’une révision du fichier électoral fiable, ce qui est l’une de nos revendications depuis 20 ans. La loi électorale votée par l’Assemblée prévoit 91 députés au lieu des 81 aujourd’hui et les discussions sont en cours pour satisfaire certaines revendications légitimes. Personne ne peut donc nier qu’il y a une amélioration notoire par rapport aux conditions des élections législatives passées.

Republicoftogo.com : Votre alter-ego de l’ANC, Jean Eklou, a été déféré au Parquet dans le cadre de l’enquête sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé. Votre réaction

Jean Luc Homawoo : Je ne connais pas les tenants et les aboutissants de l’affaire. Je préfère donc m’abstenir de tout commentaire.

Quand à mon frère Jean Eklou on dit chez nous : Quand tu as une dette envers Dieu et tu fais le malin, soit sûr que tu payeras à « Légba  ou vodou». C’est l’occasion ici de rappeler les œuvres diabolique et monstrueuse de ce Monsieur contre Gilvhrist Olympio.

Le sabotage du Congrès de l’UFC  de 2008 où il a distribué des tracts

La tentative de lynchage du Président national de l’UFC à la plage le 18 avril 2010.

La profanation du domicile de M. Olympio

Le lynchage médiatique du président de l’UFC

L’interdiction d’accès au siège de l’UFC  à son président

La prétendue exclusion de Gilchrist Olympio du Parti dont il assume  statutairement la Présidence

L’Instrumentalisation des femmes l’UFC, etc…

Si les adversaires du Président national de l’UFC étaient capables de comprendre sa vision pour le Togo, ils auraient évité beaucoup de souffrance à notre peuple. Mais justement, ils sont incapables de comprendre son projet parce qu’ils n’ont aucun programme et ne pensent qu’à leurs propres intérêts et leurs ambitions personnelles.

Les premiers mots de Gilchrist Olympio avant sa déclaration à la Conférence nationale souveraine avaient été : « Sans armes ni violence. ». Il demeure fidèle à cette vision de paix. 

Même les adversaires d’hier aveuglés par la désinformation politique ; je veux parler des barons de l’ex RPT, l’ont approché de près et ont découvert l’homme véritable. 

C’est cela le fondement de la confiance qui fait la force de la présence de l’UFC au gouvernement. Il est malheureux que ceux qui l’ont côtoyé si longtemps n’aient pu rien apprendre de l’homme. Les conséquences, ce sont les marches stupides, les violences, la tentative de saboter la reprise  économique et finalement les incendies des grands marchés de Kara et de Lomé.

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