Politique

L'ADDI accuse le pouvoir de diviser l’opposition

La nomination de Martine Moni-Sankaredja, militante de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), au poste de ministre des Solidarités, du Genre, de la Famille et de la Protection de l’Enfance continue de susciter de vives réactions au sein de son propre parti.

Aimé Gogué est furax © republicoftogo.com

La nomination de Martine Moni-Sankaredja, militante de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), au poste de ministre des Solidarités, du Genre, de la Famille et de la Protection de l’Enfance continue de susciter de vives réactions au sein de son propre parti.

Le président de l’ADDI et chef de file de l’opposition, Aimé Gogué, a fermement dénoncé vendredi ce qu’il qualifie de « débauchage politique sans aucune concertation ». Selon lui, la militante aurait accepté son poste au sein du nouveau gouvernement « de son propre chef », en dehors de toute décision ou validation du parti.

« Les statuts et le règlement intérieur du parti prévoient des mesures claires en cas de violation de la ligne du parti. Ces dispositions seront appliquées », a-t-il déclaré, laissant entendre que l’exclusion de Mme Moni-Sankaredja est sur la table.

Pour Gogué, cette manœuvre s’inscrit dans une stratégie bien connue du pouvoir en place : affaiblir l’opposition en recrutant ses membres, sans leur parti, pour les intégrer au gouvernement.

La situation de Mme Moni-Sankaredja n’est pas isolée. Dans le passé, d'autres figures de l’opposition ayant accepté des postes gouvernementaux sans l’aval de leur formation politique ont été exclues.

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