Politique

Législatives : l'UFC pose ses conditions

Un responsable du parti d'opposition togolais, l'Union des forces de changement (UFC), a déclaré que son parti se battra pour que les prochaines élections législatives soient libres et transparentes, lors d'une conférence de presse lundi tard dans la soirée.

"Nous avons décidé de nous battre pour que les conditions de transparence et de sécurité soient réunies pour les prochaines législatives", a déclaré Patrick Lawson, troisième vice-président de l'UFC, le parti de l'opposant historique togolais Gilchrist Olympio. Aucune date n'a encore été annoncée pour les législatives, mais la Commission électorale chargée d'organiser et de superviser ces élections, a proposé le 24 juin 2007.

"Notre principale préoccupation concerne le recensement électoral. Nous exigeons des cartes d'électeurs avec photos (...) Ces cartes doivent être délivrées lors des opérations d'inscription sur les listes électorales", a souligné M. Lawson.

Les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), structure chargée d'organiser et de superviser les législatives, sont divisés depuis quelques jours sur le mode de recensement à adopter, chaque camp proposant sa méthode.

Le président Faure Gnassingbé a promis lundi lors de la cérémonie de voeux au corps diplomatique de tout mettre en oeuvre pour que ces élections soient "démocratiques", les invitant à continuer à "soutenir" le Togo pour le règlement "définitif" de la crise politique qui le secoue depuis plusieurs années.

Les élections organisées ces dernières années ont fait l'objet de contestations suivies de violences notamment lors de la présidentielle d'avril 2005, au lendemain du décès du président Gnassingbé Eyadema après 38 ans de pouvoir.

Les dernières législatives, qui avaient été boycottées par les principaux partis d'opposition dont l'UFC, remontent à octobre 2002.

Des législatives "libres" et "transparentes" sont la principale condition posée par l'Union européenne (UE) pour normaliser ses relations avec le Togo, rompues depuis 1993 pour "déficit démocratique".

En photo : Gilchrist Olympio, le dirigeant de l'UFC

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