Politique

Les « conditions » de l'UFC pour entrer au gouvernement

L'Union des forces de changement (UFC) qui est arrivé en seconde position lors des législatives du 14 octobre, n'a pas exclu mercredi soir pour la première fois sa participation à un gouvernement, "mais pas à n'importe quelles conditions".

"L'UFC peut prendre part à un gouvernement d'union nationale, mais pas à n'importe quelles conditions. Ces conditions doivent être clairement définies", a déclaré à la télévision Patrick Lawson, troisième vice-président de l'UFC.L'UFC a enlevé 27 sièges contre 50 pour le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), selon des résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Le Comité d'action du renouveau (CAR) de Yawovi Agboyibo, l'actuel Premier ministre d'opposition, a conquis quatre sièges.

Le parlement compte 81 députés.

Evoquant de possibles discussions avec le pouvoir, Patrick Lawson a estimé que celles-ci "doivent être claires et ne doivent pas constituer une sorte de +contrat léonin+.

"Nous devons parler d'égal à égal" (avec le RPT), a-t-il insisté.

La Cour constitutionnelle du Togo devrait prononcer dans les jours qui viennent les résultats définitifs des législatives. Ensuite, le président Faure Gnassingbé entamera des discussions pour nommer un nouveau Premier ministre et une équipe gouvernementale.

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