Politique

Lutte contre la torture : le Togo au rapport à Genève

La ministre des droits de l'homme, de la Consolidation de la démocratie et de la Formation civique, Leonardina Rita Doris Wilson, présentera les 12 et 13 novembre à Genève, le 2e rapport périodique du Togo sur la mise en œuvre de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Ce rapport est présenté dans le cadre de la 49e session du Comité des Nations contre la torture dont l'ordre du jour comporte l'examen de la mise en œuvre de la convention contre la torture dans plusieurs  pays, notamment, le Gabon, le Pérou, le Mexique, la Norvège, le Qatar, le Sénégal et la Fédération de Russie, etc.

Elaboré conformément aux directives du Comité contre la torture, ce document permettra  de faire le point sur les progrès enregistrés au Togo dans la lutte contre la torture ainsi que les défis qui restent à relever, en passant notamment en revue les mesures d'ordre législatif, judiciaire et administratif, prises en application des textes de la convention contre la torture.

Comme le veut la pratique, la présentation du rapport sera suivie d'un débat interactif qui donnera l'occasion aux membres du Comité de formuler des recommandations  pour aider le Togo à poursuivre efficacement les efforts qu'il déploie depuis des décennies en vue de combattre la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants.  

Signataire de plusieurs instruments internationaux de lutte contre la torture, dont la convention contre la torture ratifiée en 1987, le Togo est résolument engagé dans un processus qui vise à moderniser la justice et à accélérer la consolidation d'un Etat de droit qui favorise le respect de la dignité humaine et des droits fondamentaux de la personne. Ce processus se poursuit activement, notamment à travers l'adoption récente en conseil des ministres, d'un projet de code pénal qui érige la torture au rang de crime puni par la loi. Dans la même perspective, les membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), chargés de piloter le mécanisme national de prévention de la torture, ont prêté serment récemment.

Désireux de favoriser un ancrage définitif de l'Etat de droit au Togo, le gouvernement sera attentif aux observations qui seront formulées à Genève et mettra tout en œuvre pour intensifier la lutte contre la torture,  et  toutes  autres  formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants, souligne l’entourage de la ministre.

Leonardina Rita Doris Wilson est arrivée à Genève à la tête d'une délégation qui comprend, notamment, Me Tchitchao Tchalim, le ministre de la Justice, et Yacoubou Hamadou, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, ancien ministre des Droits de l'homme ainsi que des experts des deux ministères.

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