La rentrée parlementaire s’est déroulée mardi à Lomé en présence de plusieurs délégations étrangères dont celles du Burkina, du Mali et du Gabon.
Les députés ne vont pas chômer puisque 46 textes de lois leur seront soumis en plus des questions au gouvernement et des séminaires prévus.
Un incident a émaillé la séance de rentrée. Une dizaine de députés non-inscrits, mais favorables à l’ANC (un parti extraparlementaire) ont quitté l’hémicycle lors du discours du président Abbas Bonfoh.
«Nous voulons marquer le coup pour dire à Abass Bonfoh notre ras le bol. Nous exigeons le retour des députés exclus et qu’on nous autorise à créer un groupe parlementaire ANC », a expliqué Ségla Amoussou, porte-parole des députés « rebelles ».
Plusieurs députés élus en 2007 sous l’étiquette UFC ont décidé de rallier l’ANC, une formation rivale créée récemment. Ce qui a entrainé leur exclusion de l’Assemblée ; ils avaient d’ailleurs signé en 2007 un engagement moral leur interdisant la transhumance.