Il y a 34 ans, jour pour jour, le DC3 du président Gnassingbé Eyadema (décédé en février 2005) s'écrasait à Sarakawa. L'ancien leader togolais était sorti indemne du crash consécutif à un sabotage de l'appareil. Cet événement aura des conséquences économiques importantes et marquera le retour à un certain nationalisme, 14 ans après l'indépendance.
Le 2 février 1974, Gnassingbé Eyadema annonce la nationalisation intégrale de la Compagnie togolaise des mines du Bénin.Le Togo dès lors va plus que jamais s'affirmer soucieux de son indépendance économique et, plus généralement, de son authenticité.
Au nom de cette authenticité sera alors africanisé le nom de certaines villes et de nombreux Togolais renonceront à leurs prénoms français ou allemands au profit d'une identité 100% africaine.
En l'occurrence, le président Eyadema lui-même choisit de se prénommer Eyadema plutôt qu'Etienne.
L'épave du DC3 se trouve dans un mausolée sur le lieu même du crash.
Chaque année, une cérémonie est organisée sur place en hommage aux pilotes et passagers disparus et en souvenir du président Eyadema, mais aussi d'une période importante de l'histoire politique du Togo.