Politique

Sortie de route pour Harry Olympio

Harry Olympio, un obscur politicien togolais (cousin lointain de Gilchrist Olympio, le président de l’UFC), tente un difficile come back. Plusieurs fois ministre d’Eyadema, candidat à la présidentielle de 2005 (0.55%  des suffrages !), poursuivi par la justice pour des délits, il avait pris la tangente et quitté le pays avant de décider de revenir récemment.

L’homme est inaudible et discrédité tant du côté du pouvoir que des opposants.

Mais qu’à cela ne tienne. Il s’est mis en tête d’aller prêcher la bonne parole en Europe pour expliquer à ceux qui veulent bien l’écouter - ils ne sont pas très nombreux – sa vision de la politique togolaise.

A Bruxelles mercredi, Olympio a accusé le président Faure Gnassingbé d « ’avoir planifié et froidement exécuté en 2005 dans une logique génocidaire plus de 500 Togolais ».  Et la suite de son intervention est du même acabit : « (…) face aux revendications des syndicats et des élèves, des militaires, sur instruction directe de Faure Gnassingbé (…) ont ordonné l’usage d’armes à feu contre des populations civiles non armées (…) ».

Des propos qui ne méritent que le mépris et, accessoirement, une condamnation par les tribunaux.

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