L'accord politique signé le 20 août 2006 a été globalement appliqué, selon des observateurs de la scène politique togolaise, un an après sa signature. Les acteurs politiques togolais ont signé le dimanche 20 août 2006 à Lomé sous l'égide du président burkinabè Blaise Compaoré, facilitateur du dialogue national, un accord dénommé, "accord politique global" (APG) censé mettre à crise qui secoue le Togo depuis plusieurs années.
Selon le bilan dressé par certains observateurs, l'APG est "bien appliqué" en raison des avancées réalisées au Togo."Plusieurs points contenus dans ce documents ont été déjà mis en application. Et c'est vraiment un bon signe pour le Togo", a confié à Republicoftogo.com, un expert d'une institution internationale.
"Nous pouvons relever pêle-mêle, la nomination d'un Premier ministre issu de l'opposition, la formation d'un gouvernement d'Union nationale, la révision du code électoral etc...", a-t-il souligné.
L'un des points fondamentaux de cet accord, précise-t-il est l'organisation des élections législatives et "nous constatons que le processus avance".
"Le recensement qui est un élément très important, s'est déroule dans un climat qui satisfait globalement tous les acteurs politiques", a-t-il ajouté.
Outre les points énumérés par cet expert, rappelons que plusieurs autres éléments sont à l'actif de cet accord. Il s'agit notamment de la recomposition de la Cour constitutionnelle, la loi sur le financement des partis politiques, ainsi que les conditions offertes par le gouvernement pour favoriser le retour des réfugiés, après les violences des élections présidentielles d'avril 2005.
Par ailleurs, le comité de suivi de cet accord été mis en place et présidé par le président Compaoré, ce qui favorise la bonne application des dispositions contenu dans ce document.
"Le seul point important qui reste actuellement est l'organisation des prochaines législatives. A l'allure où vont les choses, nous espérons avoir de bonnes élections,", a confié un membre de la Commission électorale nationale indépendante (Céni)
Pour l'instant, aucune date n'a été annoncée pour la tenue de ces législatives. Mais le recensement électoral qui a démarré le 16 juillet, s'est achevé le 19 août.