Politique

Un vieux refrain de divisions internes

À quelques semaines des prochaines échéances électorales, le climat politique se tend une fois de plus dans les rangs de l’opposition. Cette fois, c’est une nouvelle querelle entre Jean-Pierre Fabre (ANC) et Nathaniel Olympio (Parti des Togolais) qui vient mettre de l’huile sur le feu, sous les yeux désabusés d’Aimé Gogué, chef de file de l’opposition.

Aimé Gogué © republicoftogo.com

À quelques semaines des prochaines échéances électorales, le climat politique se tend une fois de plus dans les rangs de l’opposition. Cette fois, c’est une nouvelle querelle entre Jean-Pierre Fabre (ANC) et Nathaniel Olympio (Parti des Togolais) qui vient mettre de l’huile sur le feu, sous les yeux désabusés d’Aimé Gogué, chef de file de l’opposition.

Le président de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI), doyen de la scène politique d’opposition, observe avec regret cette énième discorde qui, selon lui, fragilise davantage une opposition déjà morcelée.

Tout est parti d’une déclaration de Jean-Pierre Fabre, accusant les divisions internes de faire le jeu du régime. Une remarque qui n’a pas du tout plu à Nathaniel Olympio, qui y a vu une tentative de diversion.

« Ce n’est pas une simple querelle, c’est le fruit d’un mauvais leadership. Jean-Pierre Fabre, à force d’incohérence, est devenu un frein à la lutte », a tranché le leader du Parti des Togolais.

Réplique immédiate de l’ANC, qui accuse Nathaniel Olympio de n’exister que sur les réseaux sociaux et de ne contribuer qu’à l’affaiblissement du camp de l’opposition. L’échange s’est vite transformé en affrontement verbal peu reluisant.

Face à cette dégradation de l’ambiance, Aimé Gogué tente de jouer les médiateurs. « J’ai sollicité des personnes ressources pour calmer les tensions. Ce genre d’attaques ne sert personne », confie-t-il. Mais l’homme politique déplore une situation de blocage : « Chacun campe sur ses positions, exige des excuses publiques, sans se remettre en question. »

Comme à chaque rendez-vous électoral important, les divisions internes ressurgissent dans l’opposition, rendant illusoire tout espoir d’un front commun. Une constante qui pourrait encore, une fois de plus, profiter au pouvoir en place.

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