
Le fiasco des législatives en Tunisie, marquées par une abstention de plus de 90%, est un camouflet pour le président Kais Saied.
Le fiasco des législatives en Tunisie, marquées par une abstention de plus de 90%, est un camouflet pour le président Kais Saied, dont l'opposition a réclamé dimanche le départ et qui se retrouve affaibli dans ses négociations avec le FMI pour un prêt crucial.
"L'échec", titrait dimanche le journal Maghreb.
Le chef de la principale coalition d'opposants, Ahmed Nejib Chebbi, a appelé le président à "quitter ses fonctions immédiatement", face à une participation de 8,8% samedi au premier tour.
Il s'agit du taux le plus bas depuis la révolution de 2011 qui avait chassé du pouvoir le dictateur Zine El Abidine Ben Ali et fait émerger la première démocratie du monde arabe. La participation la plus élevée, de près de 70%, date d'octobre 2014.
Le nouveau Parlement, qui ne sera constitué qu'après un deuxième tour d'ici début mars, n'a pas cette compétence et peut, au mieux, censurer le gouvernement mais à l'issue d'un processus complexe.
Reste que l'opposition "est faible et divisée" entre d'un côté le camp laïc et progressiste, et de l'autre le FSN coalisé autour d'Ennahdha, selon M. Redissi. Il y a "peu de chances qu'elle s'unisse tant que ne sera pas résolue la
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