Les islamistes du Parti justice et développement (PJD) revendiquent plus de cent sièges sur 395 aux législatives de vendredi au Maroc.
Si le PJD remporte ces élections, le roi sera obligé de nommer un Premier ministre dans ses rangs, selon la nouvelle Constitution.
Le taux de participation a atteint 45% selon les premières estimations annoncées par le ministre marocain de l'Intérieur Taib Cherkaoui.
Les coalitions qui vont avoir lieu pour former le prochain gouvernement seront avec les partis de la Koutla, une alliance datant de 1992 regroupant, notamment, l'Istiqlal (le parti de l'actuel Premier ministre Abbas El Fassi) et l'Union socialiste des forces populaires (coalition gouvernementale).
Plus de 30 partis, représentés par 7.100 candidats, participaient à ces législatives pour élire 395 députés à la première chambre du parlement marocain.