Région & Afrique

Massacres au Burkina Faso

"Environ 170 personnes" ont été "exécutées" il y a une semaine lors "d'attaques meurtrières massives" de trois villages dans le nord du Burkina Faso.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des violences jihadistes © republicoftogo.com

"Environ 170 personnes" ont été "exécutées" il y a une semaine lors "d'attaques meurtrières massives" de trois villages dans le nord du Burkina Faso, a annoncé le procureur de Ouahigouya (Nord) dans un comuniqué publié dimanche. Le procureur, Aly Benjamin Coulibaly, écrit avoir été informé le 25 février d'"attaques meurtrières massives (qui) auraient été commises dans les villages de Komsilga, Nodin et Soroe" dans la province du Yatenga de la région du Nord.

"Les mêmes sources indiquaient que le bilan provisoire d'ensemble s'établissait à environ 170 personnes exécutées, outre les personnes blessées et les divers autres dégâts matériels connexes", ajoute le procureur. Il indique qu'"au regard de la gravité et de la circonstance de toutes ces dénonciations et informations, mon parquet instruisait ses services de police judiciaire d'ouvrir une enquête aux fins d'élucider les faits".

Il a lancé "un appel à toutes les personnes qui disposeraient d'éléments ou d'informations sur ces faits à les communiquer" au parquet et/ou à la police. Par ailleurs, a-t-il souligné, une équipe d'enquêteurs s'est rendue le 29 février dans les différents villages concernés aux fins de "procéder à toutes les constations et de recueillir tous les éléments de preuve".

Selon des habitants joints par l'AFP, des rescapés ont affirmé que des dizaines de femmes et d'enfants en bas âge, figurent parmi les victimes. Ces attaques de trois villages du nord sont distinctes de celles intervenues le même jour contre une mosquée à Natiaboani (est) et une église à Essakane-village (nord), qui avaient fait "des dizaines de morts", selon des sources sécuritaire et locales à l'AFP. Aucun bilan officiel n'a été donné concernant ces attaques.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des violences jihadistes attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique qui ont fait près de 20.000 morts et plus de deux millions de déplacés internes.

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