Région & Afrique

Solution à l'algérienne ?

Le Niger a accepté la médiation de l'Algérie qui avait proposé aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger "un plan de transition de six mois", a indiqué lundi le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ahmed Attaf © republicoftogo.com

Le Niger a accepté la médiation de l'Algérie qui avait proposé aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger "un plan de transition de six mois", a indiqué lundi le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Le gouvernement algérien a reçu par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères une acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise du Niger", selon le communiqué.

‘Cette acceptation de l'initiative algérienne conforte l'option de la solution politique à cette crise et ouvre la voie à la réunion des conditions devant permettre de la surmonter pacifiquement dans l'intérêt du Niger et de l'ensemble de la région’, indique le texte. 

‘Le président de la République a instruit le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger, Ahmed Attaf, de se rendre à Niamey, dans les plus brefs délais, en vue d'y entamer des discussions préparatoires sur la mise en œuvre de l'initiative algérienne avec toutes les parties prenantes’, précise le ministère algérien.

Par ailleurs, le président Mohamed Bazoum, renversé par le coup d'Etat le 26 juillet et retenu prisonnier depuis, va porter plainte à Niamey contre les auteurs du putsch et a saisi le conseil des droits de l'Homme de l'ONU, ont annoncé lundi ses avocats.

Cette plainte, avec constitution de partie civile vise le général Abdourahamane Tiani, le nouvel homme fort du Niger, et "tous autres", pour "attentat et complot contre l'autorité de l'Etat, crimes et délits commis par les fonctionnaires et arrestations et séquestrations arbitraires".

La plainte, au nom de M. Bazoum, son épouse et leurs deux enfants, devrait être déposée "dans les prochains jours", auprès du doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Niamey.

Le 18 septembre, M. Bazoum avait saisi la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dénonçant notamment son "arrestation arbitraire". 

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