
Au moment où Paris et Bamako n’échangent en public que par accusations et invectives interposées, le voyage d’Emmanuel Macron au Mali, prévu pour les 20 et 21 décembre, était un pari risqué.
Il a été annulé vendredi 17 décembre, officiellement pour des raisons sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. La décision a été formalisée à l’issue d’un conseil de défense sanitaire et vise, selon l’Elysée, à protéger les armées, alors que la cinquième vague de contaminations effraye les experts.
Le déplacement d’Emmanuel Macron au Mali devait s’articuler en deux étapes : une première, très politique et possiblement électrique, à Bamako, où il devait rencontrer le président de la transition, le colonel Assimi Goïta ; et une seconde, plus convenue, à Gao, avec les soldats en opération extérieure.
'Cette décision a été prise dans un souci de cohérence entre les mesures annoncées au niveau national et l’agenda international du président, et dans un souci de ne pas exposer notre dispositif militaire dans un moment de dégradation de la situation sanitaire en métropole', a expliqué la présidence française.
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