Des dizaines de milliers de bêtes ont été sacrifiées à l’occasion du Tabaski.
Mais les contrôles vétérinaire se comptent sur les doigts d’une main.
Les principes élémentaires d’hygiène se semblent pas être la préoccupation majeure des fidèles.
‘À priori, pour abattre un animal on sait là où il faut aller; c'est comme on sait qu'il faut aller à l’hôpital quand on est malade. Certes, la distance entre l'abattoir et son domicile pose problème; mais, on peut au moins faire appel à un professionnel certifié’, indique lundi Pidemnewé Steed Pato, vétérinaire et épidémiologiste.
Les animaux doivent recevoir l’estampille de l’Office national des abattoirs et frigorifiques (ONAF), mais vendredi dernier rares étaient les bêtes à avoir été inspectées.