Société

La difficile lutte contre le trafic d'enfants

Plusieurs milliers de victimes

La traite d’enfants est une des plus graves violations des droits humains dans le monde actuel.

Chaque année, des centaines de milliers d’enfants sont transportés clandestinement au-delà des frontières et vendus comme de simples marchandises.

Leur survie et leur développement sont menacés, et ils sont privés de leurs droits à l’éducation, à la santé, à grandir au sein d’une famille, à la protection contre l’exploitation et les abus.

Les gouvernements d’Afrique de l’Ouest ne parviennent pas à endiguer le trafic.

Plusieurs milliers de jeunes togolais ont été recensés comme étant victimes de trafic, tant dans le pays qu’au Nigeria, en Côte d'Ivoire, au Ghana ou au Bénin.

Il n’existe pas de données précises quant à leur nombre.

Ils sont généralement exploités pour des activités de défrichage, d’ensemencement et de labour ou de travail ménager.

En 2019, 800 enfants ont été accueillis par les centres de réinsertion au Togo.

‘Cette situation est révoltante. Le problème est réel et très grave’, explique Ayawavi Galley-Agbessi, directrice des Relations internationales au ministère du Travail.

La commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de traite, qui dépend du ministère, voit tous les jours de nouvelles victimes se présenter à ses bureaux.

Ses membres travaillent à la réinsertion et à la réadaptions à une vie normale des victimes.

Mais cette structure publique manque de moyens pour aller plus loin. Elle en appelle aux pouvoirs publics.

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