Tous les pêcheurs ne sont pas des pirates
La cohabitation entre pirogues de pêche et navires commerciaux est difficile au large des côtes togolaises.
La cohabitation entre pirogues de pêche et navires commerciaux est difficile au large des côtes togolaises.
En raison de la dangerosité du secteur du Golfe de Guinée, les équipages se méfient des petites embarcations en approche les prenant parfois pour des assaillants potentiels.
Les actes de piraterie sont fréquents.
Une distance de 300 mètres est imposée entre deux embarcations. Peu respectée par les artisans-pêcheurs.
‘Dès que des navires constatent la présence d’une pirogue, ils alertent directement les instances internationales pour des risques de piraterie’, explique Salamatou Tebie Sidi Mamadou, administrateur des Affaires maritimes.
Pire, la plupart des pirogues ne sont pas immatriculées. Ce qui accentue le climat d’insécurité en mer.
Les autorités togolaises tentent de trouver une solution acceptable par tous. Les discussions se déroulent avec l’Organisation maritime internationale.